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Pas question de retourner en arrière

Pas question de retourner en arrière


Danny Maciocia se dit convaincu à 99,9 % qu’il ne continuera pas à cumuler les doubles fonctions de directeur général et d’entraîneur-chef des Alouettes l’an prochain. Il ajoute avec humour qu’il ne veut pas se commettre à 100 % parce que les journalistes ne manqueraient pas de le lui remettre sur le nez s’il revenait diriger sur les lignes de côté.

Son président Mario Cecchini soutient sa position. À son avis, deux hommes ne sont pas de trop pour occuper les deux postes. 

Reste à trouver un meilleur homme que Maciocia pour diriger l’équipe, a dit Cecchini vers la fin du point de presse d’une heure auquel le duo s’est prêté dans les catacombes du Stade olympique, hier.

On a le droit de penser qu’il s’en trouve probablement un quelque part, mais il lui restera à prouver qu’il peut faire mieux que Maciocia.

Pas d’Américains unidimensionnels

Le candidat retenu devra posséder de l’expérience dans la Ligue canadienne de football, que ce soit à titre d’entraîneur-chef ou d’adjoint, insiste Maciocia.

On ne risque donc pas de revoir des Américains comme Dan Hawkin ou Mike Sherman dont les courts séjours à la barre des Alouettes se sont révélés des fiascos.

Voilà une bonne chose. 

De plus, le prochain entraîneur-chef aura à composer avec le noyau du personnel d’adjoints en place, qui comprend sept membres sur un total de huit ayant acquis le gros de leur expérience au Québec.

Maintenir la culture d’entreprise

On ne peut qu’applaudir cette ligne de pensée. Les entraîneurs québécois n’ont plus rien à envier à leurs confrères des autres provinces canadiennes. Ils sont compétents.

À défaut d’avoir des propriétaires québécois, Cecchini et Maciocia font confiance dans la mesure du possible à des gens de chez nous depuis leur arrivée avec l’équipe en 2020.

Et pas question de retourner en arrière. 

Ça continuera avec le prochain entraîneur-chef. « Pour moi, ce sera une priorité et j’en ai discuté avec Mario, a indiqué Maciocia.

« La chose importante, c’est de mettre cartes sur table pour savoir si cette personne est prête à accepter une telle situation. Pour moi, certaines choses ne sont pas négociables. »

Quatre noms sur la table

Ça réduit donc considérablement la liste des candidats potentiels.

Maciocia dit avoir quatre noms sur sa liste, sans préciser toutefois le nombre de ceux qui proviendraient de l’organisation ou de l’extérieur.

Deux ou trois d’entre eux ont travaillé sous ses ordres quand il est descendu de son bureau de DG pour remplacer Khari Jones au cours de la dernière saison.

Pour certains, Noel Thorpe part favori. Il ne parle pas français, à ce qu’on sache, mais Maciocia indique ne pas faire de la question linguistique une priorité.

Maciocia et Thorpe se connaissent depuis longtemps. Ils ont travaillé ensemble avec les Eskimos d’Edmonton et les Carabins de l’Université de Montréal avant de se retrouver avec les Alouettes.

Thorpe est dynamique dans son rôle de coordonnateur défenseur, mais il lui faudrait peut-être contrôler un peu mieux ses émotions dans un poste de commande.

Calvillo devient bilingue

Anthony Calvillo, lui, peut maintenant s’exprimer en français. Il s’est bien défendu lors de son passage à l’Antichambre, lundi soir. L’entrevue devait se faire en français et en anglais, mais Calvillo a parlé davantage dans la langue de Molière.

La glace étant brisée devant public, il devrait continuer à s’améliorer. Il ne cache pas qu’il aimerait bien passer une audition pour le poste.

Serait-il à sa place ?

L’autre aspirant travaillant pour les Alouettes est André Bolduc, qui en plus de s’occuper des demis, a servi comme adjoint à l’entraîneur-chef au cours des deux dernières années.

Pour ce qui touche les prétendants ne faisant pas partie de l’organisation, un vieux routier me glisse à l’oreille le nom de Jason Maas.

Ce dernier était le deuxième quart des Eskimos d’Edmonton, derrière Ricky Ray, lorsque cette équipe a remporté la coupe Grey sous la direction de Maciocia en 2005. Les deux anciens complices auraient des atomes crochus.

On devrait connaître le choix de Maciocia avant Noël. 

Proprios fantômes… 

Qui sont les propriétaires des Alouettes ? a demandé d’une voix forte le confrère Jean St-Onge à Mario Cecchini, hier.

Le président de l’équipe a répondu que l’actionnariat n’avait pas changé depuis le décès de Sid Spiegel. Sa succession détient 75 % des intérêts, tandis que son gendre Gary Stern en possède 25 %.

Mais il est toujours impossible de connaître l’identité de ces personnes.

Qui sont-ils ?

Tout ce qu’on sait, c’est que M. Spiegel était père de quatre enfants, grand-père de sept petits-
enfants et arrière-grand-père de neuf arrières-petits-enfants.

Des membres de sa famille ont assisté aux matchs de demi-finale et de finale de l’Est des Alouettes contre les Tiger-Cats de Hamilton et les Argonauts de Toronto.

Mais ils sont passés incognito. Ils veulent demeurer discrets.

Ce serait bien s’ils sortaient de l’ombre un jour.

Pour le moment, tout roule normalement dans les bureaux des Alouettes. Les capitaux entrent, les employés sont payés et les factures sont respectées.

Mais personne ne connaît les plans de la famille Spiegel.

Désire-t-elle demeurer dans le portrait ou se départir de ses intérêts dans les Alouettes maintenant que son patriarche n’est plus ?

Les deux questions restent sans réponse pour le moment.

Dans le calepin 

Est-ce vrai que Pierre Gervais a écrit un livre ?… Grosse mission pour le Canadien d’ici la fin de la période des Fêtes. Il disputera 14 de ses 19 matchs sur les patinoires adverses pendant cette période. Ce sera un bon test pour les jeunes joueurs de l’équipe… C’est sans grande surprise que j’ai appris la démission d’Éric Bélanger à titre d’entraîneur-chef des Lions de Trois-Rivières. Semble-t-il que ça brassait en coulisses depuis le début de la saison… Que peut-on dire de plus au sujet de Patrice Bergeron qui vient de franchir le cap des 1000 points dans la Ligue nationale ? Je ne connais pas ses projets à sa retraite, mais il me semble qu’il ferait un très bon gestionnaire dans le monde du hockey. Voilà un bonhomme qui a une solide tête sur les épaules.



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