C’est un syndrome qui peut nous gâcher les fêtes de fin d’année. Peu connu, le syndrome du sapin de Noël se caractérise par une allergie à cet espèce d’arbre qui vient s’inviter dans nos salons. Ce syndrome particulier est lié aux moisissures que le sapin dégage une fois qu’il est entreposé en intérieur. Effectivement, lorsqu’il grandit en milieu naturel, l’arbre accueille de tout petits champignons dans son écorce. Ces micro-organismes se développent dans un air chaud, et se diffusent dans l’ensemble de la pièce.
Une étude a montré que 53 types de champignons réussissaient à se développer sur 27 arbres de Noël. Europe 1 zoome sur ce syndrome qui peut jouer les trouble-fêtes en cette fin d’année.
Des symptômes identiques au rhume des foins
Concrètement, le syndrome du sapin de Noël est reconnaissable à ses symptômes identiques aux rhumes des foins. Cela peut aller de la rhinite à la toux, en passant par l’essoufflement, le nez qui coule, la conjonctivite, les yeux irrités, le larmoiement ou la fatigue. Un syndrome qui s’apparente donc à une allergie saisonnière, en plein hiver.
En plus de la moisissure, on peut également être allergique aux produits qui servent à la conservation ou à la neige artificielle utilisée pour habiller le sapin.
Comment faire en cas d’infection ?
Ce syndrome cible en premier lieu les personnes qui possèdent un terrain allergique : de l’eczéma, de l’asthme ou une vulnérabilité face aux pollens. En cas d’infection, il est conseillé de prendre des antihistaminiques. Il en existe en pharmacie, et certains sont accessibles sans ordonnance.
Pour tenter de réduire le risque, on peut laver son sapin à l’extérieur pour le débarrasser de toutes ses moisissures éventuelles avant de l’installer chez soi. On peut également aérer sa pièce pour renouveler l’air, à l’image des préconisations contre le Covid-19. S’il est souhaitable de ne pas conserver son sapin naturel plus de sept jours chez soi, au risque de voir les moisissures pulluler, on peut opter à la place pour des sapins artificiels ou alternatifs.