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objectif huitièmes pour les Bleus, opposés au Danemark

objectif huitièmes pour les Bleus, opposés au Danemark


Chaud devant

France-Danemark et Argentine-Mexique

Les Bleus de Didier Deschamps peuvent être la première équipe qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde en cas de victoire samedi 26 novembre contre le Danemark.

Après leur victoire éclatante contre l’Australie (4-1) pour leur entrée dans le Mondial, les Bleus retrouvent ce samedi le Danemark à 17 heures au stade 974 de Doha. Une victoire permettrait aux hommes de Didier Deschamps de s’assurer leur place en huitièmes de finale. Mais attention aux Scandinaves, qui ont infligé deux défaites aux Français lors de la dernière Ligue des nations (2-1 et 2-0) et contribué à écorner l’étiquette de favoris des champions du monde en titre au Qatar.

En parlant justement de favori à la victoire finale, le match de la soirée entre l’Argentine et le Mexique vaudra lui aussi le coup d’œil. Après son invraisemblable défaite inaugurale contre l’Arabie saoudite (2-1), l’Albiceleste est contrainte de réagir : une défaite marquerait la fin de son Mondial et du rêve de Lionel Messi. A en croire le sélectionneur Lionel Scaloni, ses hommes sont prêts à « laisser jusqu’à la dernière goutte de sueur » sur le terrain. Ça promet.

Pleins gaz

Muntari dans les annales du foot qatari

Oui, le Qatar a perdu sa deuxième rencontre dans « sa » Coupe du monde, face au Sénégal (3-1). Oui, les Qataris sont déjà éliminés. Mais ils ont tout de même une raison de se réjouir : Mohammed Muntari a inscrit le premier but de l’histoire du pays dans un Mondial.

A un quart d’heure de la fin du temps réglementaire, Ismail Mohamad sauve la touche côté droit avec un superbe contrôle en extension, puis parvient à centrer au point de penalty vers Muntari. Seul joueur en mouvement dans la surface, celui-ci devance Kalidou Koulibaly d’une tête décroisée. Edouard Mendy ne peut rien faire.

Sables mouvants

« Je suis champion d’Europe et je n’ai jamais joué un Mondial : c’est absurde. Les nations qui remportent les divers tournois continentaux devraient être qualifiées directement pour la Coupe du monde. »

Malgré leur sacre continental il y a un an et demi, les Italiens ne sont pas du voyage au Qatar, éliminés par la Macédoine du Nord en demi-finales des qualifications. Une anomalie que l’ancien milieu de la Juve et international transalpin Federico Bernardeschi n’a pas manqué de souligner dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport.

Un coin de ciel bleu

Deschamps, l’humilité et « le coq »

On est rassuré. La France a gagné sa première rencontre, le groupe vit bien, et Hugo Lloris invite à « prendre les matchs les uns après les autres ». Bref, les Bleus sont bien dans leur Coupe du monde et certains les imaginent à nouveau comme un favori en puissance après leur démonstration en ouverture contre l’Australie (4-1).

Interrogé sur son possible adversaire en huitièmes de finale, Didier Deschamps en appelle à rester les deux pieds sur terre (ou dans le sable) et pense d’abord à bien négocier ce match contre le Danemark, samedi. « On ne va pas se voir plus beau qu’on l’est, ou mettre le coq plus haut qu’il le faut, a prévenu le sélectionneur. On a cette possibilité de se qualifier. Pour le Mexique et l’Argentine, ce ne sera pas le cas. A chacun ses groupes. »

Le Danemark d’abord. Un adversaire qui a battu les Bleus à deux reprises en Ligue des Nations et cela, Didier Deschamps ne l’a pas oublié. « Cette équipe nous a fait beaucoup de misères. Elle est sous-cotée par rapport à sa valeur réelle », prévient-il. Message reçu coach.

Qatar Postal

L’explosion de joie de la Tim-e Melli

Les joueurs de l’Iran célèbrent l’ouverture du score lors du match contre le Pays de Galles, le 25 novembre.

Comme en 2018 et leur victoire acquise à la 95minute face au Maroc en poules (1-0), les Iraniens sont les rois des scénarios à suspense. Après la correction subie face à l’Angleterre lors du premier match (6-2), les joueurs perses ne pouvaient se permettre de perdre contre le Pays de Galles, sous peine de possible élimination.

La Tim-e Melli a fait mieux que ça, en triomphant avec deux buts inscrits dans les toutes dernières secondes par Roozbeh Cheshmi et Ramin Rezaeian. Refusant de chanter l’hymne lors du premier match, en soutien aux soulèvements populaires consécutifs à la mort de la jeune Mahsa Amini, la sélection perse fédère derrière elle tout un pays. Charge aux joueurs de Carlos Queiroz, deuxièmes du groupe B, de terminer le travail face aux Etats-Unis, mardi 29 novembre, pour prolonger la parenthèse enchantée.

Doha dans l’œil

Mariage à l’anglaise

Radji et Lurdes se sont mariés le 1er juillet 2006. Même pas besoin de demander la date précise, Lurdes, originaire de Lisbonne, a lâché un indice précieux pour le supporteur de la Seleçao qu’est l’un des envoyés spéciaux du Monde. « C’était le jour où on a éliminé l’Angleterre », dit-elle. « Un bon souvenir quand même cette journée », ajoute monsieur, Anglais d’origine indienne et trop habitué à voir ses Three Lions perdre toujours à la fin aux tirs au but comme lors de ce quart de finale du mondial allemand.

Mais Radji n’est pas rancunier. Rencontré dans le métro de Doha (où il travaille depuis dix ans), il porte un maillot du Portugal comme son épouse et leurs deux enfants. Toute la petite famille avait rendez-vous au stade 974 pour voir Ronaldo et ses copains dominer le Ghana (3-2). A la maison, on parle plutôt la langue de Harry Kane, mais les deux garçons citent Cristiano Ronaldo comme joueur préféré. Sur les chances de l’Angleterrre, leur père reste prudent. « Je n’étais pas né en 1966 lors de notre dernière victoire, j’ai envie d’y croire mais je sens que ça ne va pas le faire encore une fois. »

Grain de sable

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Face à l’Equateur, les Pays-Bas avaient commencé leur match à merveille grâce à l’ailier Cody Gakpo, envoyant une frappe du gauche pleine lucarne dès la 6e minute de jeu. Un magnifique but… qui sera aussi le seul tir cadré des Néerlandais (pour deux tentatives). Memphis Depay et ses coéquipiers peuvent ainsi s’estimer heureux de terminer la rencontre sur un nul (1-1) face à des adversaires bien plus offensifs, ayant tenté treize fois leur chance. Plus tard dans la soirée, il y a eu encore moins de spectacle lors de la rencontre entre les Etats-Unis et l’Angleterre : ensemble, les deux équipes ont cumulé quatre tirs cadrés.

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