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NFL: des équipes qui ont été parfaites… ou presque

NFL: des équipes qui ont été parfaites... ou presque


Les Eagles de Philadelphie ont encore gagné jeudi pour obtenir une huitième victoire en autant de parties cette saison, ce qui peut faire rappeler à certains partisans de la NFL qu’une équipe a déjà réalisé un parcours sans faille, tandis que d’autres ont frisé la perfection.  

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Avec un gain de 29 à 17 aux dépens des Texans de Houston, la formation de la Pennsylvanie connaît le meilleur départ de son histoire et a toutes les raisons au monde de croire en ses chances de remporter le Super Bowl, exploit qu’elle a accompli en février 2018. Cependant, pourra-t-elle gagner tous ses matchs, saison régulière et éliminatoires confondues? Le tout reste à voir, mais les Eagles auront des défis intéressants à relever d’ici la fin du calendrier régulier, notamment une visite chez les Cowboys de Dallas et deux duels face aux étonnants Giants de New York.

Avant d’en savoir plus sur la destinée des Eagles, voici quelques clubs ayant été synonymes de perfection dans la NFL, ou presque.

– Dolphins de Miami, 1972 

L’équipe floridienne peut se targuer d’être la seule à avoir effectué un parcours sans tache en saison et en éliminatoires. Dirigée à l’époque par Don Shula, qui en était à sa troisième année comme pilote, elle a gagné ses 14 affrontements du calendrier régulier avant de triompher à trois autres reprises. Miami a défait Washington 14 à 7 au Super Bowl VII.

Malgré la perte du quart-arrière Bob Griese, blessé durant le deuxième mois d’activités, les autres joueurs des Dolphins ont pris la relève. Dans le champ arrière, Mercury Morris et Larry Csonka sont devenus le premier duo de demis offensifs à amasser chacun au moins 1000 verges au sol. Preuve de leur supériorité, les troupiers de Shula ont confirmé leur titre de la section Est de l’Association américaine à la 10e semaine de la saison.

– Patriots de la Nouvelle-Angleterre, 2007 

Outre les Dolphins de 1972, trois autres équipes ont été parfaites dans une campagne. Toutefois, elles ont trébuché au rendez-vous ultime. Peu se souviennent des Bears de Chicago de 1934 et de 1942, mais en revanche, de nombreux amateurs de football ont encore en mémoire les Patriots de 2007. Menés par leur pivot Tom Brady, joueur par excellence dans la NFL cette année-là, et par leur entraîneur-chef Bill Belichick, ils ont empoché 16 victoires, devenant le premier club parfait en saison régulière depuis Miami.

Aussi, le 16e gain avait été acquis aux dépens des Giants, qui ont baissé pavillon 38 à 35 devant leurs partisans. Or, les hommes de l’instructeur Tom Coughlin ont bien fait leurs devoirs et pris de la confiance, car quelques semaines plus tard, ils ont pris leur revanche en gâchant le parcours des «Pats». Ces derniers ont vu leur rêve partir en fumée avec un revers de 17 à 14 au Super Bowl XLII. Certains partisans de la Nouvelle-Angleterre préfèrent oublier ce fameux attrapé de David Tyree sur la poussée offensive décisive des Giants au quatrième quart, tandis que d’autres maudissent encore l’ex-pivot Eli Manning.

– 49ers de San Francisco, 1984 

Grâce entre autres au célèbre Joe Montana, les Niners ont connu la meilleure année de leur histoire en 1984 : 15 gains contre un seul échec, en plus de la conquête du Super Bowl XIX, qu’ils ont remporté en disposant de Dan Marino et des Dolphins 38 à 16. Le numéro 16 a filé vers le deuxième de ses trois titres d’athlète le plus méritant de la finale. Leur seul faux pas fut une défaite de 20 à 17 aux mains des Steelers de Pittsburgh dans la semaine 7.

San Francisco a compté sur une dizaine de footballeurs qui ont reçu une invitation au Pro Bowl. Outre Montana, auteur de 28 passes de touché et d’une récolte de 3630 verges, il y a eu notamment le porteur de ballon Roger Craig, qui a accumulé 1324 verges en attaque, tout comme les joueurs de ligne offensive Fred Quillan, Randy Cross et Keith Fahnhorst.

– Bears de Chicago, 1985 

Les amateurs de football qui ont suivi les activités de la NFL pendant la décennie 1980 se rappellent encore des redoutables Bears de Chicago de l’année 1985. L’intraitable entraîneur-chef Mike Ditka a guidé ses troupiers vers une campagne de 15-1; leur seule défaite a été l’œuvre des Dolphins un lundi soir de décembre après que le club de l’Illinois eut gagné ses 12 premiers duels.

Avec le quart Jim McMahon, le porteur de ballon Walter Payton et l’imposante recrue défensive William «Le Réfrigérateur» Perry, un mastodonte de 335 lb, les Bears ont terrorisé toute la ligue, incluant les Patriots, qu’ils ont massacrés 46 à 10 au Super Bowl XX. Au grand dam de leurs dénigreurs, ils avaient de nombreuses raisons de célébrer, parfois avec arrogance. D’ailleurs, après leur victoire ultime, les joueurs ont produit une chanson rap – «The Super Bowl Shuffle» – qui a atteint la 41e place du top 100 du Billboard américain.



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