« Le sommet sera un succès », affirmait encore Ahmed Aboul Gheit, le secrétaire général de la Ligue arabe, au mois de juin dernier. Pourtant, à mesure que l’événement – reporté depuis deux ans et qui doit se tenir en Algérie les 1er et 2 novembre prochain – approche, l’idée d’un « sommet unificateur et inclusif » vantée par le président algérien Abdelmadjid Tebboune ressemble de plus en plus à un mirage. En coulisses, depuis plusieurs mois et ce jusqu’à la fin de l’été, les diplomates des pays du Golfe (Arabie saoudite et Émirats arabes unis) et d’Égypte ont longuement discuté d’un éventuel nouveau report de l’événement à cause des positions algériennes en matière de politique étrangère.
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Parmi les dossiers qui fâchent : les « bonnes » relations d’Alger avec le régime de Téhéran, son refus de se prononcer sur les ingérences iraniennes au Liban, en Syrie et au Yémen, mais aussi ses