En France, le président Emmanuel Macron a proposé de rencontrer les syndicats et le patronat à l’Élysée le mardi suivant, peu de temps avant que le Conseil constitutionnel ne se prononce sur la réforme des retraites très controversée. La décision finale du Conseil constitutionnel devait être annoncée le jour même à la fin de la journée. Le président a déclaré que la rencontre aurait lieu « quelle que soit la décision du Conseil constitutionnel » sur la réforme contestée des retraites.
Les syndicats et le patronat ont été invités à cette rencontre, qui est « nécessairement le début d’un cycle que le président et le gouvernement poursuivront dans les prochaines semaines avec les partenaires sociaux. La porte de l’Élysée restera ouverte, sans préalable, pour ce dialogue », a déclaré l’entourage du chef de l’État. Si la réforme est validée, le texte devrait être promulgué rapidement.
Les syndicats ont présenté jusqu’ici un front uni contre la réforme. Ils ont déclaré qu’ils poursuivraient le « combat », même si la réforme est validée par les Sages, notamment lors des manifestations traditionnelles du 1er-Mai. Ils continuent de réclamer le retrait ou la non-application de la retraite à 64 ans, alors que l’exécutif veut discuter d’autres sujets tels que les conditions de vie et de rémunération au travail.
Auparavant, les syndicats avaient demandé à être reçus par le président pendant l’examen de la réforme au Parlement, mais Emmanuel Macron avait repoussé un éventuel rendez-vous après la décision des Sages. Si le Conseil constitutionnel valide la réforme, les syndicats pourraient être réticents à rencontrer le chef de l’État s’il promulgue la loi avant de les recevoir. Cependant, l’Élysée a affirmé que si le texte est validé, Emmanuel Macron devrait le promulguer dans les « jours suivants, comme le veut l’usage pour le président de la République qui promulgue toutes les lois depuis 2017 le lendemain ou le surlendemain ».
