Lyft, le concurrent d’Uber basé à San Francisco, a annoncé vendredi 21 avril un second plan social en six mois pour réduire ses coûts et devenir rentable. David Risher, patron de l’entreprise, a déclaré qu’il réduirait « significativement » la taille de l’équipe de Lyft pour mieux répondre aux besoins des chauffeurs et des passagers. Le Wall Street Journal a rapporté que Lyft pourrait congédier 30% de son personnel, qui compte plus de 4 000 salariés. Cette mesure devrait permettre à Lyft de réduire ses coûts de moitié.
Ce n’est pas la première fois que Lyft met en place des mesures de réduction des coûts : En novembre 2022, Lyft avait déjà licencié près de 700 employés, soit environ 13% de ses effectifs à l’époque. Les cofondateurs de l’entreprise, Logan Green et John Zimmer, avaient alors évoqué le risque de récession et l’augmentation des coûts d’assurance du covoiturage.
Lyft n’a pas étendu ses activités comme Uber dans la livraison de repas et autres produits, et a subi des pertes nettes de 1,6 milliard de dollars en 2022. La société souhaite donc devenir rentable et améliorer les revenus des chauffeurs.
Pour atteindre ses objectifs, l’entreprise a besoin d’êtres plus rapide, avec moins d’échelons, où tout le monde est plus proche de ses clients. La réduction des coûts doit permettre à l’application de baisser les prix des courses et de générer une croissance rentable.
De nombreuses entreprises de la Silicon Valley, telles que Google, Meta, Stripe et Snap, ont mis en place des plans sociaux ces derniers mois après avoir beaucoup embauché avant et pendant la pandémie. Elles sont confrontées à des conditions économiques difficiles, notamment la hausse de taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation.
En conclusion, Lyft met en place un second plan social pour réduire ses coûts et s’adapter aux besoins de ses clients. La société souhaite devenir rentable et proposer des prix plus bas à ses clients tout en améliorant les revenus de ses chauffeurs. La situation économique difficile de la Silicon Valley, induite notamment par la hausse de taux d’intérêt, a contraint de nombreuses entreprises à proposer des plans sociaux après avoir embauché massivement pendant la pandémie.