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l’ONU lance une enquête sur les explosions à la prison d’Olenivka

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En version courte : ces sanctions pèsent lourdement sur l’économie russe, contrairement à ce que le Kremlin et le Rassemblement national en France affirment.

En version longue, si vous êtes en forme : selon la propagande russe, les sanctions économiques imposées par les pays occidentaux contre la Russie depuis l’invasion de l’Ukraine, auraient créé une « guerre d’usure économique qui fait des ravages à l’Ouest », à laquelle s’opposerait la supposée « résilience » voire « prospérité » de l’économie russe. Ce récit est « tout simplement faux », expliquent ces experts, qui dénoncent des « statistiques sélectionnées » par le président russe, Vladimir Poutine.

Selon leur analyse, « les départs des entreprises et les sanctions paralysent l’économie russe, à court et à long terme ». Les sanctions économiques, ainsi, dissuadent de nombreuses entreprises et pays de continuer à commercer avec la Russie. Et le pays peine à se fournir en pièces détachées et matières premières, ou à obtenir certaines technologies essentielles.

Le tableau est sombre : « Malgré les illusions d’autosuffisance et de substitution des importations (…), la production intérieure russe s’est complètement arrêtée et n’a pas la capacité de remplacer les entreprises, les produits et les talents perdus. » Les entreprises qui ont quitté le pays « représentent environ 40 % de son PIB, annulant la quasi-totalité des trois décennies d’investissements étrangers », avancent également les auteurs de cette enquête.

Pour pallier ces faiblesses, Vladimir Poutine « a recours à une intervention budgétaire et monétaire insoutenable », et les finances du Kremlin « sont dans une situation bien plus désespérée que ce qui est admis ».

Quant au « pivot vers la Chine » voulu par Vladimir Poutine, il pourrait se fonder sur « des hypothèses optimistes irréalistes ». « La Russie représente un partenaire commercial mineur pour la Chine, (…) et la plupart des entreprises chinoises ne peuvent pas risquer d’enfreindre les sanctions américaines », décrivent ainsi les auteurs de l’étude. Ils soulignent aussi que les entreprises chinoises « manquent en amont de nombreuses technologies nécessaires pour maintenir et entretenir l’approvisionnement pétrolier et gazier russe. »

Selon le Fonds monétaire international, la Russie connaîtra une récession de son produit intérieur brut (PIB) de 6 % en 2022, selon ses dernières prévisions publiées mardi.

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