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L’Iran souhaite accélérer le processus d’enrichissement de son uranium, en dépit d’un troisième avertissement.

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L’IRAN VEUT ACCELERER L’ENRICHISSEMENT DE SON URANIUM, MALGRE UN TROISIEME RAPPEL A L’ORDRE

En avril 2021, l’Organisation iranienne de l’énergie atomique a atteint un taux de 60 % d’enrichissement d’uranium, approchant des niveaux militaires potentiels. Ce taux est bien en deçà du plafond de 3,67 % imposé par le plan d’action JCPOA en 2015. L’Iran accumule déjà suffisamment de combustible enrichi pour la fabrication de plusieurs bombes nucléaires virtuelles, suscitant des inquiétudes quant à ses intentions réelles. Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Iran est réprimandé pour son manque de coopération, marquant le troisième avertissement en deux ans.

TROISIEME RAPPEL A L’ORDRE DE L’AIEA

En 2015, l’Iran s’est engagé à limiter l’enrichissement de son uranium à 3,67 % dans le cadre de l’accord nucléaire. Cependant, en avril 2021, le pays a atteint un taux de 60 %, bien au-delà des limites fixées. La semaine dernière, le Conseil des gouverneurs de l’AIEA a adopté une résolution réprimandant l’Iran pour son manque de coopération en matière d’inspections. Ce rappel à l’ordre est le troisième en deux ans, soulignant le besoin urgent pour Téhéran de respecter ses obligations en matière de transparence et de coopération.

UNE COOPERATION CRUCIALE AVEC L’AIEA

La résolution adoptée par l’AIEA exige que l’Iran coopère pleinement et sans ambiguïté avec l’Agence, notamment en réinstallant des caméras de surveillance sur certains sites. Malgré les efforts de l’AIEA pour résoudre les problèmes et mener des enquêtes sur les activités nucléaires de l’Iran, Téhéran continue de défier les règles établies. Le directeur de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, a tenté de dialoguer avec les autorités iraniennes pour surmonter les obstacles rencontrés lors des inspections.

DEFIS A RESOUDRE POUR L’IRAN

Depuis le dernier blâme adressé à Téhéran, les problèmes se sont accumulés, mettant en lumière les défis persistants dans la coopération avec l’AIEA. L’Iran a retiré la désignation de plusieurs inspecteurs expérimentés, entravant les activités de vérification de l’Agence. Malgré les appels à la coopération et à la transparence, l’Iran continue de défier les normes internationales en matière de non-prolifération nucléaire.

MOTS CLES SECONDAIRES

  • Uranium enrichi
  • Accord nucléaire
  • Transparence
  • Inspections
  • Taux d’enrichissement
  • Sécurité mondiale

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