L’an 2022 sera une année record pour les sports « de préau », ces sports collectifs comme le basket, le volley ou encore le Handball, qui se jouent en intérieur. Partout en France, les clubs arrivent à saturation. « Les gens ont envie de faire du sport », explique Jean-Pierre Siutat, le président de la Fédération française de basket.
Faire du sport en intérieur n’a jamais été aussi populaire. Volley, Handball, basketball… Les sports collectifs « de préau » cartonnent auprès des petits et des grands ! « On pense qu’on va dépasser le demi-million de licenciés de handball à la fin de l’année. 500 à 600.000 licenciés, c’est plus qu’à la grande époque », explique le président de la Fédération française de handball, Philippe Bana.
« Une image positive »
Même constat en volley et en basket aussi. Les fédérations soulignent que les chiffres d’avant la pandémie, sont en train d’être battus. Un raz-de-marée comme le dit Philippe Bana, qui s’explique par les résultats exceptionnels des Français dans les sports collectifs aux Jeux olympiques de Tokyo l’an dernier.
Mais pour Jean-Pierre Siutat, président de la fédération française de basket, ce n’est pas la seule raison : « Les gens ont envie de faire du sport. Les gens ont envie de mettre leurs enfants au sport. Et c’est vrai qu’on a en basket, une image positive. Et la seule limite que nous avons aujourd’hui, c’est la capacité de nos clubs pour accueillir davantage », explique-t-il.
Le football reste leader
La Fédération française de basket revendique déjà plus de 700.000 licenciés. Dernière explication à cette augmentation des inscriptions : le développement de pratiques annexes comme le handball ou le basket à trois contre trois. Mais malgré leurs bons résultats, ces sports collectifs restent loin du mastodonte qu’est le football. Rien qu’en France, le ballon rond compte environ deux millions de licenciés.