Le nombre de faillites des entreprises connait un rebond et dépasse même celui d’avant Covid-19. En cause évidente, la hausse des prix de l’énergie et le ralentissement économique, entrainant par ailleurs 44% de faillites en plus sur un an. Ce mardi, le cabinet Altares publiera les chiffres du premier trimestre 2023.
C’est un dur retour à la réalité pour les entreprises qui font face à un niveau de faillite égal à celui d’avant Covid-19. On enregistre 44% de faillites en plus sur un an, dépassant donc le nombre du premier trimestre de 2019. Les premières concernées sont les plus petites, celles qui comptent moins de dix salariés. Mais dans les secteurs tels que le bâtiment et la restauration, les PME et les entreprises de taille intermédiaire souffrent aussi.
47 000 emplois perdus ou menacés
Avec plus de 1 100 faillites en trois mois, elles sont confrontées à une situation inédite depuis 2015. Le directeur des études chez Altares, Thierry Million, en témoigne : « Ça traduit bien la difficulté à emboiter la reprise, évidemment dans un contexte rendu compliqué par une inflation qui est plus sévère qu’attendue et avec une consommation des ménages qui n’est toujours pas au rendez-vous. »
En outre, Thierry Milion explique aussi que « ce sont des entreprises qui sont des employeurs et donc, lorsqu’une PME souffre et tombe, c’est davantage d’emplois menacés que lorsqu’il s’agit d’une TPE de moins de dix salariés. » Et le cabinet Altares recense aussi 47 000 emplois perdus ou menacés sur la période, un chiffre qui n’avait pas été atteint depuis 2017.
Le nombre de faillites des entreprises a connu un rebond et dépasse même celui d’avant Covid-19, à cause de la hausse des prix de l’énergie et du ralentissement économique. Ce chiffre enregistre 44% de faillites en plus sur un an. Le cabinet Altares, qui publiera les chiffres du premier trimestre 2023, a mis en avant la situation de plus en plus difficile à emboîter la reprise, étant donné le contexte inflationniste et la faible consommation des ménages.
Ces faillites touchent principalement les plus petites entreprises, celles qui ont moins de dix salariés. Cependant, les PME et les entreprises de taille intermédiaire dans les secteurs tels que le bâtiment et la restauration souffrent également. Les PME étant des employeurs, une faillite les implique davantage que les TPE de moins de dix salariés, sachant que cela menace l’emploi au sein de l’entreprise.
Au cours des trois derniers mois, plus de 1 100 entreprises ont fait faillite. Il s’agit là d’une situation inédite depuis 2015, qui a entraîné la perte ou la menace de 47 000 emplois. Ce chiffre n’avait pas été atteint depuis 2017.
La situation économique a donc entrainé une forte augmentation des faillites d’entreprises, ce qui est préjudiciable pour l’emploi en France. Les PME et les entreprises de taille intermédiaire sont particulièrement touchées par la vague de faillites, et la situation ne devrait pas s’améliorer avec les défis actuels de l’économie.
