La bande d’Estelle Nze Minko a rempli son objectif initial affiché. Surtout, elle a une nouvelle fois confirmé le statut de l’équipe de France, solidement installée parmi les toutes meilleures nations du monde avec cette quatrième participation de suite au dernier carré d’un Euro.
En neuf tournois internationaux depuis les Jeux olympiques de 2016, elles ne sont passées à côté des demi-finales qu’une seule fois, lors de l’accident du Mondial 2019 à Kumamoto.
L’Espagne mercredi
Comme les Monténégrines dimanche, qui ont décroché mardi l’autre ticket du groupe II pour le dernier carré, les Allemandes n’ont tenu le choc qu’une vingtaine de minutes (7-6, 19e). Le temps que la défense ne resserre les rangs. Entretemps, Cléopâtre Darleux (10 arrêts, 36% au total) avait écœuré les tireuses de la Nationalmannschaft qui jouait sa survie dans le tournoi.
Avant de s’envoler jeudi matin pour la capitale slovène, hôte des demies puis de la finale, dimanche, les championnes olympiques françaises ont un dernier rendez-vous sans enjeu à Skopje mercredi (20h30), face à l’Espagne.
Cette ultime journée du tour principal doit désigner leurs rivales pour une place en finale. Ce ne sera pas la Norvège, déjà qualifiée, si la bande de Stine Oftedal reste invaincue dans son groupe. La Suède, le Danemark et la Slovénie sont les autres nations en position de se qualifier dans ce groupe et donc de rencontrer les Bleues.
Faire tourner avant les demies
Indéboulonnables du sommet de la hiérarchie du handball qu’elles partagent avec les Norvégiennes, les joueuses d’Olivier Krumbholz se sont offert le confort d’un match sans enjeu mercredi.
Les leaders, comme la capitaine Estelle Nze Minko (2 buts mardi), n’auront pas à tirer sur leur organisme dans une deuxième rencontre en vingt-quatre heures seulement.
Ce match est même l’occasion d’offrir de premières minutes dans un grand tournoi international à la troisième gardienne Camille Depuiset et à la jeune demi-centre Léna Grandveau (19 ans).