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le Portugal file en huitièmes avec un Bruno Fernandes taille patron

le Portugal file en huitièmes avec un Bruno Fernandes taille patron


Le Portugais Bruno Fernandes fête son second but contre l’Uruguay, le 28 novembre 2022 au stade de Lusail (Qatar).

Une question d’habitude sans doute. Cristiano Ronaldo a fêté 118 buts en sélection, alors il célèbre ce 119e avec son saut caractéristique et ce cri guttural imité avant ce Portugal-Uruguay par des centaines de spectateurs dans les couloirs du métro à proximité du stade de Lusail, mardi 29 novembre. Mais la vidéo et la FIFA sont formelles, « CR7 » n’a même pas effleuré d’une mèche ce centre de Bruno Fernandes à 54e minute. Si Ronaldo a le mérite de perturber le gardien adverse par son déplacement, la paternité du but revient bien au passeur. Et dans les arrêts de jeu, c’est encore le milieu de Manchester United transforme un pénalty, provoqué par ses soins, pour sceller la victoire de la Seleçao (2-0).

Lire aussi : Portugal-Uruguay : Fernandes, Ronaldo et leurs coéquipiers qualifiés pour les huitièmes de finale

Deux succès en deux matchs, les joueurs de Fernando Santos peuvent déjà voyager en classes affaires vers les huitièmes de finale de cette Coupe du monde comme la France et le Brésil avant même d’affronter la Corée du Sud, vendredi. Mais dans son expression collective, ce Portugal reste encore un objet à définir. Le talent déborde de partout, mais surgit de façon encore intermittente et il y a aussi cette fâcheuse tendance à sortir des matchs. L’Uruguay a ainsi eu trois balles d’égalisation, mais la maladresse d’Edinson Cavani, la malchance (avec la frappe sur le poteau de Maxi Gomez) et le talent du jeune Diogo Costa dans les cages en ont décidé autrement.

Par moments, ce Portugal a même souffert. Peut-être aime-t-il ça, dans le fond. En 2016, la victoire à l’Euro avait un fond de masochisme et une grosse dose de solidarité. « C’est aussi important de savoir souffrir, surtout contre une équipe agressive comme l’Uruguay, mais on a bien contrôlé ce match et développé notre jeu », assure le milieu de terrain Ruben Neves.

L’élève portugais peut encore mieux faire. Passé par les barrages pour valider sa présence au Qatar, il a trouvé un début d’identité avec Bruno Fernandes et Joao Felix en créateurs décalés sur les ailes et un Bernardo Silva en électron libre dans l’axe. Reste la question, celle qu’aucun journaliste portugais s’avance à poser par respect pour l’icône. Ce Portugal peut-il être plus pétillant sans son capitaine, buteur et tête de gondole ?

Dès qu’il a été interrogé sur Ronaldo ou ce qui commence à ressembler à une prise de pouvoir de la part de Bruno Fernandes, Fernando Santos a émis un soupir, puis commencé son long résumé du match, presque minutes par minute. « Je ne veux pas parler publiquement des cas personnels de mes joueurs », dit-il en préambule. Dommage. « J’avais dit que mon équipe est très unie, que nous avons un très bon esprit d’équipe, et on apporte des réponses », savoure (sans jamais sourire) le technicien, pas plus revanchard que cela contre des Uruguayens tombeur de son équipe en huitième de finale lors de l’édition 2018.

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