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Le gouvernement nie toute forme de « brutalité » suite à la promulgation rapide de la loi.

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Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a réfuté les accusations de « brutalité » et de « mépris » à l’encontre d’Emmanuel Macron concernant la promulgation express de la loi sur la réforme des retraites. Cette dernière a été validée partiellement par le Conseil constitutionnel avant que le président ne la fasse promulguer dans la nuit de vendredi à samedi, juste avant son allocution télévisée.

Dans une interview pour l’émission « Le Grand Rendez-Vous » sur Europe 1 et CNEWS, Olivier Dussopt a affirmé qu’il n’y avait « pas de brutalité à appliquer la loi » et qu’il n’y avait pas de « mépris mais une volonté de travailler avec tous ». Face à cette décision présidentielle, l’opposition et les syndicats se sont montrés très critiques et ont refusé l’invitation d’Emmanuel Macron à l’Élysée mardi.

Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a reproché à Emmanuel Macron de « ne pas avoir fait le choix de l’apaisement », comme l’exécutif l’a pourtant affirmé. « Le mépris renvoyé aux travailleurs aura été constant », a-t-il dénoncé, alors que l’intersyndicale envisage des journées de mobilisation les 1er, 20 et 28 mai.

De son côté, Olivier Dussopt a réaffirmé la nécessité de la réforme des retraites, qui figurait dans le programme de campagne d’Emmanuel Macron, avec la conscience qu’elle serait « impopulaire » et susciterait des désaccords avec les syndicats. Selon lui, le président de la République « paye les factures des 30 dernières années et pas seulement les siennes ».


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