Le dernier rapport du Giec met en évidence les conséquences catastrophiques que pourrait avoir un réchauffement climatique de 1,5°C ou plus. Les scientifiques qui ont participé à sa rédaction expliquent que les températures augmentent plus rapidement que prévu, ce qui posera des problèmes majeurs pour la survie de nombreuses espèces animales et végétales, ainsi que pour la vie humaine.
Le rapport affirme qu’il est encore possible de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius, mais cela ne sera possible qu’avec une action rapide et déterminée, impliquant des changements radicaux dans tous les aspects de la société. Les auteurs soulignent que l’objectif doit être de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 45% d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2010.
La synthèse de 234 pages, qui comprend des contributions de plus de 230 auteurs de 66 pays différents, est le produit de neuf ans de travail du Giec. Il résume les conclusions des trois précédents rapports du Giec, ainsi que de nombreuses autres études scientifiques sur le climat.
Le rapport avertit que, si rien n’est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, les températures pourraient augmenter de 3°C à 5°C d’ici la fin du siècle. Les scientifiques préviennent que cela aurait des conséquences dévastatrices pour l’environnement et les populations humaines, notamment des vagues de chaleur mortelles, des sécheresses prolongées, des tempêtes plus fréquentes et plus intenses, une montée des eaux et des perturbations économiques majeures.
Le rapport met également en évidence les impacts disproportionnés du changement climatique sur les populations les plus pauvres et les plus vulnérables au monde. Les populations indigènes, les communautés côtières, les pays en développement et les femmes sont particulièrement touchées.
Le rapport du Giec est un appel clair à l’action de la part de la communauté internationale. Il souligne que nous sommes à un tournant de l’histoire de l’humanité et que nous devons agir maintenant si nous voulons éviter les conséquences les plus graves du changement climatique.
Les auteurs notent que les gouvernements, les entreprises, les organisations de la société civile et les individus doivent travailler ensemble pour relever le défi climatique. Ils appellent également à des changements radicaux dans les modes de production et de consommation, ainsi que dans les politiques publiques.
Alors que nous sommes confrontés à une crise climatique de plus en plus urgente, le rapport du Giec est une source d’espoir et d’encouragement. Il montre que nous avons les outils pour agir et que nous pouvons encore limiter les dégâts causés par le changement climatique. C’est maintenant à nous de prendre les mesures nécessaires et de travailler ensemble pour bâtir un avenir durable et juste pour tous.