Dimanche 30 octobre, les Brésiliens et les Brésiliennes votent pour leur avenir, après quatre années de haine, de mensonges, de négationnisme scientifique et la mort d’un nombre insoutenable de nos concitoyens lors de la pandémie de Covid-19. Les Brésiliens et les Brésiliennes doivent maintenant choisir un gouvernement qui défendra la démocratie, la paix, l’unité de notre société et le respect des droits des uns et des autres, soit prolonger l’expérience d’un pouvoir qui n’a cessé de nous isoler et de nous faire honte dans le monde entier.
Après cette longue campagne présidentielle où j’ai eu le privilège de rencontrer des millions de Brésiliens et de Brésiliennes et après avoir obtenu près de 57 millions de voix au premier tour, le 2 octobre, j’ai la conviction qu’à partir du 1er janvier 2023 le Brésil redeviendra le pays de toutes et tous, et qu’il apparaîtra sur la scène internationale pour contribuer à la construction d’un monde meilleur.
Aujourd’hui, l’urgence climatique, la montée des inégalités et les tensions géopolitiques révèlent la gravité de la crise qui affecte notre planète. Malheureusement, Jair Bolsonaro n’a cessé d’aggraver cette situation en pratiquant le révisionnisme climatique, en portant atteinte aux institutions de notre démocratie et en promouvant l’intolérance. Ces caractéristiques de son gouvernement ont fait du Brésil un nouveau paria sur la scène internationale. Cela ne peut plus durer.
Le Brésil, sous ma présidence, bénéficiera à nouveau de politiques publiques visant à améliorer la vie de notre peuple et inspirant des initiatives fortes en faveur de la protection de l’environnement, notamment de l’Amazonie, et de la lutte contre la pauvreté dans le monde.
Mon gouvernement repositionnera également notre pays au cœur des investissements internationaux, afin de pouvoir créer des emplois et ainsi de faire fonctionner à nouveau l’économie au profit de tout le peuple brésilien et non de quelques-uns. « Crédibilité, prévisibilité, stabilité » sera la devise de mon gouvernement. Je sais que la situation du Brésil en 2022 est pire que celle de 2002. Mais j’ai l’expérience de gouverner en situation de crise : en 2003, j’ai pris mes fonctions avec 10 % d’inflation, 12 % de chômage. Le Brésil devait alors 30 milliards de dollars au Fonds monétaire international (FMI) [plus de 28 milliards d’euros à l’époque]. A la fin de mon mandat, nous disposions de réserves estimées à plus de 200 milliards de dollars et nous avons prêté 15 milliards de dollars au FMI.
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