Trois personnes, dont une femme accusée d’avoir orchestré l’assassinat de son épouse, seront jugées devant la cour d’assises de Paris à partir de mardi. L’affaire a eu lieu en 2019 et est liée à la sorcellerie vaudoue.
La victime, âgée de 36 ans, était l’épouse de l’une des accusées. Elle a été retrouvée assassinée dans un appartement du XVIIIe arrondissement de Paris. Les trois accusés sont accusés d’avoir comploté ensemble pour commettre le meurtre.
L’accusation affirme que la femme accusée d’avoir planifié le meurtre a eu recours à la sorcellerie vaudoue pour tuer son épouse. Elle aurait engagé un homme pour exécuter le meurtre en utilisant un couteau rituel. Les deux autres accusés sont accusés d’avoir aidé à planifier et à exécuter le meurtre.
Les personnes impliquées dans l’affaire ont toutes des liens avec Haïti et la sorcellerie vaudoue est couramment pratiquée dans ce pays. Selon l’accusation, la femme accusée d’avoir planifié le meurtre a été influencée par les pratiques vaudoues qu’elle a connues en Haïti.
Les procureurs ont déclaré que les accusés avaient prémédité le meurtre de la victime et avaient agi avec une grande brutalité. Leurs avocats ont soutenu que les preuves étaient insuffisantes pour établir leur culpabilité et que la théorie de la sorcellerie était basée sur des stéréotypes racistes.
Le procès devrait durer plusieurs semaines et comprendra des témoignages d’experts en sorcellerie vaudoue. Il s’agit d’un cas rare en France, où la sorcellerie est considérée comme une superstition plutôt qu’une pratique criminelle.
L’affaire a suscité une grande attention médiatique en France et a relancé le débat sur le traitement des crimes liés à la sorcellerie dans le système judiciaire français. Les défenseurs des droits de l’homme ont appelé à une réforme du système pour mieux protéger les communautés marginalisées.
En conclusion, l’affaire de l’assassinat en 2019 d’une femme de 36 ans sur fond de sorcellerie vaudoue va être jugée à partir de mardi devant la cour d’assises de Paris. Trois personnes, dont l’épouse de la victime, sont accusées d’avoir comploté et exécuté le meurtre. Le procès devrait durer plusieurs semaines et être suivi de près par les médias et les défenseurs des droits de l’homme.
