Des entreprises de technologie américaines continuent de licencier des milliers d’employés, ce qui met une pression accrue sur les départements des ressources humaines pour décider qui garder et qui laisser partir. Alors que les licenciements étaient autrefois basés sur l’ancienneté, de plus en plus d’entreprises licencient désormais en fonction des compétences et des performances. Les employés gagnant des salaires élevés peuvent également être ciblés, bien qu’ils soient souvent les plus performants de l’entreprise.
Il existe deux méthodes courantes pour les licenciements: établir des critères généraux, comme la réduction de la main-d’œuvre d’un certain pourcentage, ou limiter les licenciements à des services spécifiques. Par exemple, Boeing prévoit de supprimer des emplois principalement dans les services financiers et les ressources humaines, mais de recruter dans le secteur de l’ingénierie.
Certains sont critiques envers la pratique consistant à établir des listes d’employés indésirables composées par des gestionnaires, affirmant que cela devrait être du ressort des responsables des ressources humaines. Ces derniers vérifient que l’entreprise ne licencie pas de manière disproportionnée des personnes âgées de plus de 40 ans ou ne discrimine pas certains groupes.
Les plans de licenciement prennent souvent des semaines, voire des mois, et les discussions sur les profils à mettre à pied sont fréquentes. Cependant, il reste une grande part de subjectivité malgré les règles en place. L’objectif est d’éviter les poursuites judiciaires pour discrimination.
