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La mère du journaliste américain détenu en Russie témoigne: “Je ne suis pas stupide, je comprends ce qui est en jeu”



Les parents du journaliste du Wall Street Journal, Evan Gershkovich, détenu en Russie, ont tenu leur première conférence de presse publique depuis l’arrestation de leur fils. Ils se considèrent toujours optimistes quant au sort de leur fils.

Evan Gershkovich a été arrêté en juin dernier à son domicile de Moscou, où il travaillait en tant que correspondant pour le Wall Street Journal. Il a été accusé d’infractions à la sécurité nationale. Les autorités russes l’accusent d’avoir collecté des informations sur les forces de l’ordre et les forces armées.

Les parents d’Evan ont déclaré que leur fils avait subi des pressions pendant ses interrogatoires, mais qu’il avait maintenu son innocence. Ils ont exprimé leur gratitude pour le soutien reçu de la communauté diplomatique et des organisations de défense des journalistes.

Ils ont également souligné l’importance du travail des journalistes pour la défense des libertés et des droits de l’Homme, ainsi que pour la promotion de la vérité et de l’objectivité.

La détention d’Evan Gershkovich s’inscrit dans un contexte plus large de répression croissante contre les journalistes et les défenseurs des droits de l’Homme en Russie. Cette répression a été intensifiée ces dernières années, avec l’utilisation d’une législation restrictive pour réduire au silence toute opposition politique ou critique du régime.

La famille d’Evan a appelé les autorités russes à libérer leur fils et à mettre fin à la répression contre les journalistes et les défenseurs des droits de l’Homme. Ils ont également demandé aux gouvernements étrangers et aux organisations internationales de continuer à faire pression sur la Russie pour qu’elle respecte les droits fondamentaux et les libertés de la presse.

La détention d’Evan Gershkovich constitue une grave violation des droits de l’Homme et de la liberté de la presse en Russie. Elle est à mettre en parallèle avec d’autres cas de répression contre les journalistes et les défenseurs des droits de l’Homme en Russie, tels que celui d’Alexeï Navalny.

Il est essentiel que les gouvernements étrangers et les organisations internationales continuent de faire pression sur la Russie pour qu’elle respecte les droits fondamentaux et les libertés de la presse. Il est également nécessaire de soutenir les journalistes qui risquent leur vie pour défendre les libertés et les droits de l’Homme dans des contextes difficiles et dangereux.

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