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La loi sur l’immigration adoptée par le Parlement comprend des dispositions sur l’APL, les quotas et le droit du sol.

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LOI IMMIGRATION : ADOPTION DU PROJET DE LOI ET SES CONSÉQUENCES

Le Parlement a définitivement adopté le projet de loi immigration après un vote favorable du Sénat avec 349 députés pour et 186 contre. Cette adoption marque une victoire pour la majorité, mais engendre également des conséquences politiques importantes. La loi sur l’immigration, approuvée le mardi 19 décembre 2023, est le résultat de nombreuses négociations et compromis au sein de la classe politique.

MESURES PHARES DE LA LOI
La loi sur l’immigration comporte plusieurs mesures importantes qui ont suscité des débats intenses lors des négociations. Ces mesures incluent notamment des restrictions relatives aux allocations familiales, à l’Aide personnalisée au logement (APL), aux régularisations des sans-papiers, aux quotas d’immigration économique, à la déchéance de nationalité, au droit du sol, au délit de séjour irrégulier, et aux centres de rétention administratif.

DURÉE DE RÉSIDENCE MINIMALE POUR LES PRESTATIONS SOCIALES
Un des sujets de discorde a été la question de la durée de résidence minimale en France pour que les étrangers non-européens en situation régulière puissent toucher des prestations sociales. Le compromis final établit des distinctions entre les étrangers en fonction de leur situation d’emploi. Par exemple, pour les allocations familiales et l’APL, ceux qui ne travaillent pas doivent résider en France pendant cinq ans, tandis que ceux qui travaillent doivent résider pendant 30 mois.

RÉGULARISATION DES TRAVAILLEURS SANS-PAPIERS
La loi accorde aux préfets un pouvoir discrétionnaire de régularisation des travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension, avec la délivrance d’un titre de séjour d’un an, au cas par cas, sous certaines conditions strictes.

QUOTAS ET DÉBAT ANNUEL SUR L’IMMIGRATION
La loi introduit également la possibilité pour le Parlement de fixer des quotas d’immigration économique pour les trois années à venir. De plus, un débat annuel sur l’immigration devra avoir lieu au Parlement, ce qui constitue une concession faite pour satisfaire certaines exigences.

DÉCHÉANCE DE NATIONALITÉ
La loi prévoit la déchéance de nationalité pour les binationaux condamnés pour certains crimes, ainsi que la fin de l’obtention automatique de la nationalité française à la majorité pour les personnes nées en France de parents étrangers.

DÉLIT DE SÉJOUR IRRÉGULIER
Le rétablissement du « délit de séjour irrégulier » a été incorporé dans la loi, suscitant des divergences d’opinion entre les différents partis politiques.

CONTRÔLE DU REGROUPEMENT FAMILIAL ET AUTRES MESURES
La loi durcit également les conditions du regroupement familial, avec des critères plus stricts tels que la durée de séjour du demandeur, les ressources financières et l’âge minimal du conjoint. De plus, elle introduit des restrictions concernant l’Aide médicale d’État, la caution pour les étudiants étrangers, et l’accès au titre de séjour « étranger malade ».

CONCLUSION
La loi sur l’immigration adoptée au Parlement français comporte un ensemble de mesures complexes et controversées, qui ont fait l’objet de vives discussions et négociations. Son adoption a été saluée comme une victoire par la majorité, mais a également divisé la classe politique. Les implications de cette loi sur la société et l’immigration en France demeurent un sujet de débat.

Pour plus d’informations, veuillez consulter les articles suivants :
– Le Parlement a approuvé définitivement mardi 19 décembre la loi sur l’immigration
– Projet de loi immigration : des mesures de régularisation au cas par cas
– Durcir, choisir, restreindre : en France, une trentaine de lois immigration en 40 ans

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