Les élections législatives finlandaises ont vu la défaite de la Première ministre Saana Marin et de son Parti social-démocrate au profit de la Coalition nationale et du Parti des Finlandais. Malgré sa popularité et une bonne gestion de la pandémie de covid-19, la récession économique et l’inflation ont monopolisé les débats et favorisé les partis de droite qui ont martelé l’idée de réduire les dépenses publiques. La formation d’une coalition va être nécessaire, et les observateurs penchent pour une alliance entre la Coalition nationale et le Parti des Finlandais. Même si la Première ministre avait exclu tout accord avec ce dernier, le chef de la Coalition nationale n’a fermé aucune porte en déclarant qu’il n’y avait pas de partis d’extrême droite en Finlande. Il n’est pas exclu que les conservateurs et les sociaux-démocrates parviennent à un accord, mais les frictions durant la campagne compliquent sérieusement les négociations.
La défaite de Saana Marin est un nouveau coup porté à la gauche européenne, alors qu’Olaf Scholz est sous pression en Allemagne, que la Suédoise Magdalena Andersson a perdu les élections en septembre dernier et que la Danoise Mette Frederiksen n’a décroché un second mandat qu’après un virage à droite en s’alliant avec les libéraux. La Première ministre a rapidement reconnu sa défaite et félicité ses adversaires.
Saana Marin s’était pourtant distinguée par sa bonne gestion de la pandémie de covid-19, le pilotage du processus d’adhésion de la Finlande à l’Otan – qui doit s’achever cette semaine – et des déclarations fermes sur l’agression russe contre l’Ukraine. Malgré sa popularité, les questions économiques ont pris le dessus sur les autres sujets de la campagne électorale.
Les résultats quasi définitifs de l’élection ont été communiqués dimanche soir, avec une courte victoire de la Coalition nationale devant le Parti des Finlandais et les sociaux-démocrates du SDP. Ces résultats augurent de longues semaines de tractations pour former une coalition, mais devraient in fine porter au pouvoir l’ancien ministre Petteri Orpo, chef de la Coalition nationale, qui a lancé à ses partisans un message de victoire.
La Coalition nationale va maintenant devoir former une coalition avec le Parti des Finlandais, qui a enregistré dimanche le meilleur score de son histoire, ou les sociaux-démocrates. En 2015-2017, ces deux partis avaient déjà participé à une coalition qui avait fini par imploser en raison de divergences entre leurs dirigeants.
Malgré l’exclusion de tout accord de gouvernement avec le Parti des Finlandais, le chef de la Coalition nationale n’a pas fermé la porte à une alliance avec ce parti, qualifié d’anti-immigration et eurosceptique. Cette position risque de causer des frictions en interne et complique sérieusement les négociations pour former une coalition.
En Finlande, les élections législatives ont vu la victoire de la Coalition nationale et du Parti des Finlandais, ce qui a entraîné la défaite de la Première ministre Saana Marin et de son Parti social-démocrate. Malgré sa popularité, la récession économique et l’inflation ont monopolisé les débats et favorisé les partis de droite qui ont martelé l’idée de réduire les dépenses publiques. La formation d’une coalition va être difficile, les observateurs penchent pour une alliance entre la Coalition nationale et le Parti des Finlandais, mais les frictions durant la campagne compliquent sérieusement les négociations. Les questions économiques ont pris le dessus sur les autres sujets de la campagne électorale, malgré la bonne gestion de la pandémie de covid-19 par la Première ministre.
