« Ils font des stades comme des Lego », déclare, grinçant, l’ancien président de la FIFA Sepp Blatter. « J’ai eu envie d’y croire. J’ai fait une belle connerie », tranche le documentariste Yann Arthus-Bertrand, qui avait publiquement soutenu la candidature du Qatar à l’organisation de la Coupe du monde de football 2022.
Que valent les promesses qataries d’organiser le premier Mondial « complètement neutre en carbone » ? De la construction des stades aux déplacements des supporteurs, les solutions technologiques et les méthodes de calcul présentées par le Qatar interrogent.
Des documents officiels montrent que le pays du Golfe projette, par exemple, de ne comptabiliser que 58 des 22 000 jours de la vie des stades qu’il construit, soit moins de 0,3 % du total.
Grâce à des documents officiels et des interviews d’anciens hauts dirigeants du monde du football, Le Monde plonge dans les coulisses de l’un des événements sportifs les plus polémiques de l’histoire.