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Selon une lettre de son ambassadeur aux Nations unies, la Côte d’Ivoire retirera progressivement sa contribution militaire et policière à la force de maintien de la paix des Nations unies au Mali (Minusma), après qu’une quarantaine de soldats ont été arrêtés au Mali, en juillet, accusés d’être des mercenaires.
La Côte d’Ivoire va progressivement retirer sa contribution militaire et policière à la force de maintien de la paix des Nations unies au Mali (Minusma), selon une lettre de son ambassadeur à l’ONU, après qu’une quarantaine de soldats ont été arrêtés au Mali, en juillet, accusés d’être des mercenaires.
De son côté, la Côte d’Ivoire, qui appelle à leur libération, affirme que ces soldats font partie d’un contingent de sécurité et de logistique travaillant dans le cadre de la mission de maintien de la paix.
Abidjan a informé les Nations unies qu’elle stoppait la rotation des troupes et qu’elle ne remplacerait pas le personnel au sein de la Minusma, en août 2023. Une décision confirmée par deux sources sécuritaires ivoiriennes de haut niveau.
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La Minusma et les gouvernements malien et ivoirien n’ont pour l’instant pas commenté cette décision.
Après la France, qui a achevé le retrait des derniers soldats de l’opération Barkhane cet été, la Grande-Bretagne a annoncé lundi qu’elle allait retirer ses troupes et ses moyens logistiques engagés en soutien de la Minusma.
Le départ des troupes étrangères du Mali s’accélère depuis que Bamako a fait appel au groupe de mercenaires russes Wagner et alors que la situation sécuritaire de détériore rapidement dans le nord et le centre du pays.
Depuis une décennie, le Mali s’appuie sur ses alliés régionaux et sur les casques bleus pour contenir une insurrection islamiste qui a fait des milliers de victimes dans le pays.
Avec Reuters