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Ils pourront enfin vivre leur amour au Québec

Ils pourront enfin vivre leur amour au Québec


Après sept ans de démarches et 70 000 $ de frais, un homme de 57 ans peut enfin vivre au Québec avec la femme de sa vie, une Vietnamienne de 29 ans qui a obtenu sa résidence permanente au Canada.

« Ils ne me croyaient pas. À cause de la différence d’âge, ils pensaient que c’était un faux mariage », explique le résident de Trois-Pistoles.

Harold Rioux et Nguyen Thi Linh ont dû trimer dur avant que les fonctionnaires d’Immigration Canada reconnaissent leur union. « Pendant que moi je payais et que je me débattais, il en est passé une gang d’immigrants illégaux par le chemin Roxham, mais ça, ce n’est pas grave », déplore l’homme.

Mariage en 2015

Follement amoureux, le couple ne s’est jamais découragé. Après un premier contact sur Facebook et des mois d’échanges virtuels, les deux se sont retrouvés au Vietnam pour se marier en 2015. 

Dès lors, le processus s’est enclenché et une demande de parrainage d’un conjoint déposée au gouvernement canadien a finalement été approuvée en 2018. 

Entre-temps, Harold Rioux qui est un travailleur saisonnier se rendait chaque année pendant cinq à six mois dans le pays d’Asie pour vivre sa lune de miel. 

« Je pense que c’est vraiment ce qui a fait la différence dans la décision. Ils ont bien vu que c’était du sérieux », dit-il.

Poireauter 30 mois

Par la suite, une requête a été transmise pour l’obtention d’un permis de résidence permanente, mais avant les délais prescrits, la pandémie a frappé. Déjà sur place, M. Rioux est demeuré pendant presque deux ans et demi au Vietnam sans nouvelles d’Immigration Canada.

C’est finalement en février dernier que le courriel est entré. « Il fallait que ma conjointe passe des tests médicaux obligatoires et finalement en mars tout était réglé », raconte-t-il.

Les amoureux sont maintenant bien installés au pays de Victor-Lévy Beaulieu. Nguyen Thi Linh a ouvert son salon de coiffure et de soins aux Galeries Trois-Pistoles. 

Elle se débrouille très bien en français et les tourtereaux filent le parfait bonheur.

« Nous avons une bonne carapace. Et ceux qui ne comprennent pas, je leur dis que c’est comme Céline [Dion] et René [Angélil] », conclut Harold Rioux.

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