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Ghislaine Maxwell dénonce la violence et l’intimidation en prison

Ghislaine Maxwell dénonce la violence et l'intimidation en prison


Une femme aurait comploté pour tuer dans son sommeil la femme d’affaires Ghislaine Maxwell, condamnée à 20 ans de prison pour trafic sexuel de mineures par un tribunal de New York. 

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Ghislaine Maxwell a raconté au Daily Mail son quotidien dans les différents centres de détention où elle a été détenue ces deux dernières années.

Accusée de trafic sexuel de mineures, la femme de 59 ans est présentement détenue dans une prison de la Floride et devrait y rester pour le restant de sa peine. Entre 1994 et 2004, Ghislaine Maxwell a recruté des jeunes filles qui ont été exploitées sexuellement par le riche homme d’affaires américain Jeffrey Epstein.

Incarcérée 24 heures sur 24, elle n’est même pas autorisée à sortir pour prendre l’air. Elle partage une cellule de 3 m sur 2,5 m avec trois autres détenues de l’établissement correctionnel fédéral de Tallahassee, en Floride.

Sa cellule, dotée de quatre couchettes et d’un petit placard pour chaque occupante, est si petite que les quatre camarades de cellule ne peuvent pas toutes s’y tenir debout.

Des conditions déplorables

L’ex-femme d’affaires a mentionné le dur isolement, le manque de nourriture et d’eau potable ainsi que la profonde solitude qui l’ont amenée à déposer 300 plaintes distinctes auprès des autorités.

Une codétenue aurait même prévu de la tuer dans son sommeil, a indiqué Ghislaine Maxwell, en ajoutant qu’une prime avait été mise sur sa tête. 

En plus des menaces de mort à son égard, elle affirme avoir subi des semaines de tourments au cours desquelles elle a été forcée de ne rien porter de plus qu’une blouse par des températures glaciales, et ce, parce que les autorités craignaient qu’elle se suicide.

Malgré les conditions d’incarcération particulièrement difficiles à Tallahassee, la cinquantenaire s’y sent plus en sécurité qu’ailleurs.

Elle déplore aussi l’accès difficile aux téléphones. Si aucun téléphone n’est disponible pendant le créneau d’une heure où vous pouvez sortir de votre cellule, alors il n’y a pas d’appels possibles.

«C’est difficile d’accéder au téléphone, puisque jusqu’à il y a quelques jours à peine, il n’y avait que deux téléphones qui fonctionnaient. Tout le monde essaie de téléphoner à sa famille», a-t-elle raconté.

Journée typique

Réveil à 6h, déjeuner servi à 6h20, puis «rien ne se passe jusqu’à environ 10h30, quand vous allez dîner», a-t-elle rapporté.

«Et plus rien ne se passe jusqu’au comptage après ça. Vous devez vous lever à 16h et ils [les gardiens] vous comptent. Après ça, vous recevez ce qu’on appelle le repas principal du soir et vous disposez d’environ 20 minutes pour manger. Les lumières, elles, s’éteignent vers 22h», a affirmé la détenue.

Employée par la petite bibliothèque de droit et le centre d’éducation de la prison, Ghislaine Maxwell dit vouloir aider les gens. 

«Je considère cela comme une opportunité d’utiliser toutes mes capacités pour aider les personnes autour de moi parce que certaines d’entre elles n’ont vraiment pas grand-chose», estime-t-elle.

«Il y en a beaucoup qui ne parlent pas anglais ou qui ne sont pas éduquées, alors j’utilise mes compétences pour les aider», renchérit-elle.



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