La transformation écologique du réseau de distribution d’eau nécessite d’importants investissements, qui pourraient se répercuter sur la facture d’eau.
La dernière sécheresse estivale l’a encore rappelé: il faudra mieux gérer la distribution d’eau à l’avenir pour ne pas en manquer. Réutiliser les eaux usées, détecter les fuites le plus tôt possible… l’amélioration du réseau d’eau français demande néanmoins d’importants investissements de la part des collectivités territoriales.
Mais « le coût de l’inaction est beaucoup plus important que le coût de l’action », a assuré ce jeudi la directrice générale de Veolia, Estelle Brachlianoff, sur le plateau de BFM Business.
« Quelques pourcents »
Des surcoûts qui devraient se répercuter sur la facture d’eau. Des hausses de « quelques pourcents » en moyenne, selon la directrice générale de Veolia, soulignant que ces augmentations de tarifs étaient « décidées par les collectivités locales ». L’eau représente « moins de 1% du budget d’un ménage », a-t-elle toutefois nuancé.
« La transformation écologique » permet « d’éviter » ces augmentations de prix, et la différer coûterait « plus cher », « comme on le voit sur les sujets de l’énergie », a poursuivi Estelle Brachlianoff.
Pour la directrice générale de Veolia, il n’est néanmoins pas nécessaire de créer un « bouclier tarifaire » pour les factures d’eau. « Je crois qu’il y a énormément de dispositifs qui existent déjà en France pour aider à payer sa facture d’eau. Il n’y a pas besoin de sujet spécifique », a estimé la dirigeante de Veolia, qui gère le réseau d’eau d’un tiers de la population française.
