Les voitures sans permis ont définitivement la côte. Les ventes explosent avec 42.000 exemplaires vendus l’année dernière en Europe dont la moitié rien qu’en France. Ces petites voitures séduisent surtout les jeunes. Afin d’en obtenir une, il faut réunir deux conditions : avoir 14 ans et son brevet de sécurité routière.
« C’est vraiment pas compliqué ! »
Sur le parking de ce lycée de Deauville, parmi la trentaine de voitures sans permis stationnées, il y a celle de Caroline, 14 ans : « On a le volant, le chauffage, les warnings. Il n’y a pas d’écran. Pour les pédales, la grosse, c’est la pédale de frein et la petite, c’est la pédale d’accélérateur. C’est vraiment pas compliqué ! »
Ce sont des mini citadines électriques en forme de cubes avec une vitesse maximale de 45 km/h. Mais elles offrent un vent de liberté à ces jeunes lycéens. « On n’est plus obligés d’attendre nos parents pour sortir », explique une élève. « Il n’y a pas de transports de chez moi pour venir ici », détaille une autre.
Au minimum 7.000 euros pour une voiture sans permis
Exit les deux roues, place à la voiturette, chez un concessionnaire de la ville, il se vend en moyenne deux voitures sans permis par semaine. « 80% des clients sont des jeunes principalement. Il y a un côté sécuritaire. Vous avez de la lumière, vous êtes sur quatre roues, vous êtes un peu plus large, donc on est plus visible et on est un peu moins vulnérable que sur un deux roues », détaille Boris Popovic, directeur de Marie Automobile à Deauville.
Dans cette concession, pour une voiture sans permis, il faut tout de même débourser au minimum 7.000 euros.