Eugenie Bouchard et Michelle Wie ont plusieurs points en commun. Elles se sont rencontrées quand elles étaient toutes jeunes et ont tissé des liens d’amitié très forts avant de faire leur marque dans leur sport respectif, le tennis et le golf.
• À lire aussi: Eugenie Bouchard perd une longue bataille
• À lire aussi: WTA: Eugenie Bouchard l’emporte à Guadalajara
Mais après une marche fructueuse vers le sommet, elles ont vu leur parcours être miné par les blessures.
Aujourd’hui retraitée de la compétition et mère de famille, Wie a lancé un nouveau balado, Golf, Mostly (Principalement, le golf), et elle a choisi Bouchard comme première invitée.
Dans cette conversation un peu tordue – et sans filtre – de près d’une heure, elles partagent leurs expériences comme athlètes, sans toutefois faire de grandes révélations tant au niveau professionnel que sur le plan personnel.
De fort bonne humeur, Bouchard a néanmoins souligné que, depuis qu’elle est célibataire, le nombre de ses abonnés sur son compte Instagram a fait un bond prodigieux.
« J’imagine que quelqu’un pense avoir une chance de me fréquenter un jour », a dit celle qui n’est plus en couple depuis le début de l’été.
« Pour moi, l’homme idéal est un gars en grande forme, respectueux, sûr de lui, qui a un bon sens de l’humour et une personnalité très forte », raconte-t-elle.
Plus discrète
Même si elle est très active sur les réseaux sociaux, elle parle très peu de ses fréquentations.
« Je l’ai fait à un moment donné, un an après avoir eu une relation sérieuse, mais nous nous sommes séparés un mois après que j’ai parlé de lui. C’est un sujet que je tends à éviter… »
Par ailleurs, elle ne veut pas d’un conjoint impliqué dans son sport.
« Ce serait trop de… tennis pour moi. La plupart de mes amis proches ne sont pas issus du tennis. »
Oui à un rôle d’analyste
« Genie » s’est vu confier un rôle d’analyste au réseau américain spécialisé Tennis Channel pendant quelques semaines et elle reconnaît avoir eu du plaisir à le faire pendant sa longue réadaptation à la suite d’une intervention chirurgicale à une épaule.
« De décrire des matchs en direct m’a permis de revivre le niveau d’adrénaline qui m’a manqué pendant ma longue absence. Je n’ai pas détesté l’expérience. Mais je ne pensais pas que cette tâche exigeait autant de travail de recherche. Il faut être prête quand l’émission commence.
« Je ne cache pas qu’une fois ma carrière terminée, c’est une avenue qui m’intéresse. Mais je ne suis pas rendue là. »
Sans douleur
Bouchard a effectué en septembre une tournée de plus d’un mois qui l’a menée en Asie, avec des escales en Inde et en Corée du Sud notamment.
« J’ai retrouvé la santé, je n’ai plus de douleur, alors que je veux disputer le plus de tournois possible. Mon but, c’est de revenir plus forte en 2023. »
♦ Après son parcours mémorable en Angleterre à l’été de 2014, quand elle est devenue la première Canadienne à atteindre la finale d’un tournoi du Grand Chelem et le cinquième rang au classement de la WTA, Eugenie Bouchard n’a plus été la même par la suite. À 28 ans, elle occupe aujourd’hui le 323e échelon mondial.
Ce qu’elle a dit :
« Mes deux mets préférés sont la pizza et la crème glacée. »
« Ce qui m’a manqué le plus quand j’étais plus jeune, ce sont les fêtes familiales. Je devais souvent partir pour l’Australie la veille de Noël. »
« Une des belles expériences de ma vie a été ma participation aux Jeux olympique de Rio, au Brésil, en 2016. Le fait de rencontrer des athlètes comme Michael Phelps, d’assister à des compétitions de natation et de gymnastique ou tout simplement d’échanger des épinglettes restera à jamais gravé dans ma vie. »
« J’ai réalisé comment mon statut a changé après ma présence en finale à Wimbledon. Quand je suis revenue à Montréal, tout le monde me reconnaissait et me demandait des autographes. À quelques fois, j’ai dû faire appel à un garde du corps. »