Dimanche dernier, les Parisiens ont voté à 89% en faveur de la fin des trottinettes électriques en libre-service dans la ville. Cependant, cette majorité n’est pas aussi importante qu’elle pourrait paraître. Si l’on offre à 100 personnes une trottinette électrique en libre-service pour se déplacer dans la ville, et que 89 personnes refusent, cela ne reflète pas nécessairement une décision rationnelle.
Les trottinettes électriques ont été accueillies à bras ouverts il y a quelques années, mais de plus en plus de personnes s’opposent à leur utilisation dans les villes. À l’époque, Vienne était en avance sur Munich en matière de trottinettes électriques. Cependant, Munich a ensuite eu l’idée d’ouvrir les voies de bus aux trottinettes électriques, ce qui a contribué à leur popularité.
Les trottinettes électriques ont connu un grand succès, mais elles ont également été jetées dans les fleuves et suspendues aux arbres. Les plus jeunes apprécient cet appareil, mais les plus âgés le rejettent. De même, les touristes se servent des trottinettes électriques pour se déplacer dans la ville, ce qui suscite des controverses.
Le principal problème avec ces trottinettes électriques en libre-service est qu’elles sont utilisées par des personnes qui ne savent pas comment les utiliser correctement. Les utilisateurs ne respectent pas les règles de circulation, ne portent pas de casque et ne connaissent pas les fonctionnalités de l’appareil. Ainsi, les accidents de la route impliquant des trottinettes électriques ont augmenté.
La question des trottinettes électriques en libre-service reste un sujet sensible et complexe. Il est difficile de savoir si elles doivent être interdites ou simplement mieux réglementées.
