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EN DIRECT – L’Ukraine accuse la Russie de vouloir détruire un barrage près de Kherson

BFMTV


La Russie prépare la « forteresse » de Kherson face à l’avancée ukrainienne

Les séparatistes prorusses ont déclaré ce vendredi être en train de faire une « forteresse » de la ville de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, dont la Russie évacue les habitants face à l’avancée des forces de Kiev.

« La ville de Kherson, comme une forteresse, prépare sa défense »

Les forces prorusses ont exhorté les civils à se déplacer sur la rive gauche du Dniepr alors que les forces ukrainiennes mènent une contre-offensive dans la région de Kherson, récemment annexée par Moscou. L’administration prorusse prévoit d’évacuer « 50.000 à 60.000 » personnes en quelques jours.

Les autorités ukrainiennes dénoncent des explosions à Kharkiv et à Zaporijia

Une série de détonations a secoué les villes ukrainiennes de Kharkiv et de Zaporijia ce vendredi matin, selon les autorités locales, rapporte Reuters.

Le maire de Kharkiv a déclaré qu’une infrastructure industrielle de la ville avait été frappé par des missiles, ajoutant que les secouristes devaient encore évaluer les dégâts et déterminer s’il y avait des victimes.

Le gouverneur de la région de Zaporijia a également fait part d’explosion sur la ville ce vendredi matin.

Le Kremlin condamne l’arrestation de deux Russes en Europe à la demande de Washington

Le Kremlin a fustigé ce vendredi l’arrestation de deux ressortissants russes en Italie et en Allemagne, à la demande de Washington qui les accuse d’avoir vendu illégalement des technologies américaines à des entreprises d’armements en Russie.

« Nous condamnons de telles arrestations de citoyens russes », a réagi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, promettant de « tout faire » pour défendre les intéressés.

L’un d’entre eux, Artiom Ouss, arrêté lundi à Milan, est le fils d’un haut responsable politique russe.

Kiev dément avoir bombardé des civils dans la région de Kherson

Les autorités d’occupation russes de la région de Kherson, annexée par Moscou, ont accusé les forces de Kiev d’avoir tué quatre personnes en bombardant le pont Antonovski, utilisé pour des évacuations. L’armée ukrainienne a rapidement nié avoir visé des civils.

« Nous ne touchons pas les infrastructures essentielles, nous ne touchons pas les localités pacifiques et la population locale », a affirmé la porte-parole du commandement Sud de l’armée, Natalia Goumeniouk.

Les forces pro-russes ont, elles, exhorté de leur côté les civils à se déplacer sur la rive gauche du Dniepr alors que les forces ukrainiennes mènent une contre-offensive. Kiev a qualifié de « déportation » ce genre de déplacement de population.

Les autorités pro-russes accusent Kiev de bombardements sur les évacuations à Kherson

Les autorités pro-russes de la région méridionale de Kherson en Ukraine ont accusé vendredi les forces de Kiev d’avoir tué quatre personnes en bombardant le pont Antonovski reliant les rives Nord et Sud du fleuve Dniepr, utilisé pour des évacuations.

« Quatre personnes ont été tuées », a indiqué sur Telegram Kirill Stremooussov, le chef adjoint de l’occupation russe à Kherson.

« La ville de Kherson, comme une forteresse, prépare sa défense », a-t-il ajouté.

L’Ukraine redoute l’ouverture d’un nouveau front au nord, à la frontière avec la Biélorussie

L’Ukraine, frappée dans ses infrastructures et confrontée aux forces russes au sud et à l’est, s’est alarmée de l’ouverture possible d’un nouveau front au nord depuis la Biélorussie, qui pourrait menacer les routes d’acheminement des armes occidentales.

« La menace de reprise de l’offensive sur le front nord par les forces armées russes grandit », a déclaré à la presse Oleksiï Gromov, un responsable de l’état-major ukrainien.

Volodymyr Zelensky a souligné dans ce contexte devant le Conseil européen que la proposition ukrainienne de déploiement d’une mission internationale de surveillance à la frontière entre l’Ukraine et le Bélarus « devenait chaque jour plus pertinente ».

Des militaires iraniens en Crimée selon Washington

L’aide militaire présumée de Téhéran à Moscou va, selon Washington, jusqu’à la présence de militaires iraniens en Crimée.

Ces affirmations de la Maison Blanche réhaussent d’un cran encore les accusations contre l’Iran, déjà sanctionné ce jeudi par les alliés occidentaux de l’Ukraine pour des livraisons de drones kamikazes que Moscou et Téhéran continuent de nier.

« Nous estimons que des militaires iraniens ont été sur le terrain en Crimée et ont aidé la Russie dans ces opérations », a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la présidence américaine, John Kirby, a propos des attaques au drone kamikaze sur les villes et les infrastructures ukrainiennes ces derniers jours.

Face à la Russie, la Finlande veut son nouveau rideau de fer

Plus de 30 ans après la fin de la Guerre froide, la Finlande prévoit d’ériger des dizaines de kilomètres de barrières et de barbelés à sa frontière avec la Russie, en conséquence de l’invasion de l’Ukraine par Moscou.

En pleine adhésion à l’Otan, la Première ministre Sanna Marin a annoncé cette semaine disposer d’un large soutien au Parlement pour installer de hautes clôtures métalliques sur 10 à 20% de sa frontière de près de 1300 kilomètres avec la Russie, un chantier à plusieurs centaines de millions d’euros.

« J’espère que le chantier pourra commencer aussi vite que possible », a déclaré Sanna Marin.

L’Ukraine accuse la Russie de vouloir détruire un barrage près de Kherson

L’Ukraine a accusé la Russie d’avoir miné un barrage hydro-électrique près de Kherson, dans le sud du pays, en vue de provoquer une « catastrophe » dans cette région.

« La Russie prépare consciemment le terrain pour une catastrophe de grande ampleur dans le sud de l’Ukraine », a dénoncé Voldymyr Zelensky ce jeudi.

Selon lui, les forces russes « ont miné le barrage et les unités de la centrale hydroélectrique de Kakhovka », une des plus grandes infrastructures de ce type en Ukraine. Si le barrage explose, « plus de 80 localités, dont Kherson, se retrouveront dans la zone d’inondation rapide », s’est-il alarmé.

Des militaires russes patrouillant à la centrale hydroélectrique de Kakhovka, dans la région de Kherson, le 20 mai 2022.
Des militaires russes patrouillant à la centrale hydroélectrique de Kakhovka, dans la région de Kherson, le 20 mai 2022. © Olga MALTSEVA / AFP

Bonjour à tous!

Bienvenue dans ce direct consacré au conflit en Ukraine ce vendredi 21 octobre 2022.

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