in

Deuil animalier: elle crée des bijoux à partir de poils d’animaux

Deuil animalier: elle crée des bijoux à partir de poils d’animaux


Une artisane de Charlevoix a trouvé une façon bien unique d’apaiser la douleur de la perte d’un animal en proposant des créations uniques et fabriquées à partir de poils du fidèle compagnon décédé.

Il y a quelques années, Louise Constantineau a perdu son chien, Charlot, de manière tragique. Alors qu’elle se rendait chez le vétérinaire pour traiter une perte d’appétit de Charlot, le médecin lui a découvert une imposante tumeur. 

Elle a dû faire euthanasier son cher Charlot lors de ce même rendez-vous.

«Nous sommes repartis avec sa laisse, son collier et notre peine», confie Mme Constantineau. 

Feutrière de profession, elle savait déjà comment travailler les poils. Elle a donc fait sa première création avec les poils de Charlot, une rose.

«Je me suis fait une pièce pour me réconforter. Ç’a commencé comme ça. Je la passais sur ma joue, ça m’a aidée dans mon deuil», poursuit-elle.

Un deuil encore tabou

Mme Constantineau estime que le décès d’un animal de compagnie est un terrible deuil et plusieurs le vivent en silence, puisqu’il y a encore beaucoup de tabous sur le sujet.

«Il faut arrêter de penser que c’est bénin ou qu’on passe par-dessus. Les gens se font juger [sur leur peine]. Il y en a même qui font des dépressions très longtemps à cause de ça», fait-elle valoir.

Ses créations, qu’elle appelle aussi «outil au deuil», sont très variées et elle prend les demandes spéciales. Elle propose notamment des bracelets, des loquets, des pendentifs, des porte-clés et des coussins «câlin souvenir». Une petite quantité de poils est suffisante pour les créations. 

«La quantité qui se retrouve dans la brosse à la fin du toilettage est amplement suffisante», précise-t-elle.

Mission : aider

Comme les soins de fin de vie peuvent être très dispendieux, Mme Constantineau fait son possible pour que les articles restent abordables. Le prix des créations varie entre une quarantaine de dollars et un peu plus de 80 $.

«Moi, mon but est d’aider les gens en deuil, je sais qu’ils souffrent», explique-t-elle. 

Avec ses créations, Mme Constantineau aide des gens de partout dans le monde dans leur processus de deuil, puisqu’elle reçoit des commandes des quatre coins du globe.

La créatrice a également un groupe d’entraide sur Facebook pour aider les gens vivant la perte de leur animal de compagnie.

► À consulter sur Facebook : Mon Ange Canin-Créations en poils d’animaux feutrés.

Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire?

Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs?

Écrivez-nous à l’adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

le faucon qui valait un million – Jeune Afrique

le faucon qui valait un million – Jeune Afrique

Genève: La réalité virtuelle pour stimuler la concentration

Genève: La réalité virtuelle pour stimuler la concentration