L’autorité suisse de surveillance des marchés financiers FINMA enquête sur la direction de Credit Suisse pour déterminer si elle doit rendre des comptes. Sa présidente, Marlene Amstad, a déclaré que l’agence n’était pas une autorité pénale, mais qu’elle explorait les possibilités correspondantes.
Cette enquête intervient après que la banque a été impliquée dans une série de scandales, notamment la perte de 4,7 milliards de dollars liée à la défaillance de la société de fonds spéculatifs Archegos Capital Management, ainsi que sa participation à la faillite frauduleuse de la société de prêts Greensill Capital.
Credit Suisse a subi une baisse significative de son bénéfice net au premier trimestre de 2021 par rapport à la même période de l’année précédente, et a annoncé qu’elle mettrait en place des mesures pour réduire ses risques opérationnels.
Les enquêtes menées par FINMA pourraient entraîner des amendes pour la banque ainsi que des poursuites pénales pour ses dirigeants. Cependant, la banque a déclaré qu’elle coopérait avec les autorités réglementaires et examinerait les critiques constructives.
Credit Suisse est confrontée à une pression croissante de la part de ses actionnaires et de certains de ses employés, qui remettent en question la culture de gestion des risques au sein de la banque et son échec à prévenir les pertes massives liées à Archegos et Greensill.
De nombreux observateurs financiers ont également critiqué les pratiques de gestion des risques de la banque, affirmant que les pertes importantes auraient pu être évitées si elle avait pris des mesures préventives adéquates.
Credit Suisse a annoncé qu’elle mettait en place des mesures pour améliorer sa gestion des risques, y compris en renforçant son contrôle interne et en modifiant sa stratégie de prêt pour réduire son exposition aux actifs risqués.
La banque a également déclaré qu’elle avait renforcé sa gouvernance d’entreprise en nommant Thomas Gottstein à la tête de l’entreprise en 2020, en remplacement de Tidjane Thiam. Cette nomination a été bien accueillie par les investisseurs, mais certains observateurs ont déclaré qu’elle ne suffirait pas à maintenir la confiance du marché dans la banque.
En fin de compte, la capacité de Credit Suisse à se rétablir dépendra de sa capacité à restaurer la confiance des investisseurs et des régulateurs, ainsi que de sa capacité à mettre en place des mesures efficaces pour prévenir les pertes futures liées aux risques opérationnels.
En résumé, l’autorité suisse de surveillance des marchés financiers FINMA enquête sur la direction de Credit Suisse pour déterminer si elle doit rendre des comptes en raison de scandales tels que la perte de 4,7 milliards de dollars liée à Archegos Capital Management et la participation à la faillite frauduleuse de Greensill Capital. Cette enquête pourrait entraîner des amendes pour la banque et des poursuites pénales pour ses dirigeants. Credit Suisse a annoncé qu’elle mettait en place des mesures pour améliorer sa gestion des risques, y compris en renforçant son contrôle interne et en modifiant sa stratégie de prêt pour réduire son exposition aux actifs risqués. En fin de compte, la capacité de Credit Suisse à se rétablir dépendra de sa capacité à restaurer la confiance des investisseurs et des régulateurs, ainsi que de sa capacité à mettre en place des mesures efficaces pour prévenir les pertes futures liées aux risques opérationnels.
