JET DE SOUPE SUR LA VITRE BLINDÉE DE « LA JOCONDE » AU LOUVRE PAR DES MILITANTES ÉCOLOGISTES
Le 28 janvier 2024, deux militantes écologistes ont provoqué la stupéfaction des visiteurs du Louvre en aspergeant de soupe la vitre blindée protégeant « La Joconde ». Cette action, justifiée par leur volonté de promouvoir le droit à une alimentation saine et durable, a été revendiquée par un collectif baptisé « riposte alimentaire ». Il s’agit d’une campagne de résistance civile française visant à impulser un changement radical de société sur le plan climatique et social. Le plus célèbre tableau du monde, présenté derrière une vitre de protection blindée depuis 2005, a déjà été victime de vandalisme à plusieurs reprises.
Cette scène rappelle en effet qu’en mai 2022, « La Joconde » avait été la cible d’une tarte à la crème, confirmant ainsi que le tableau est une cible privilégiée pour les actes de vandalisme. Le Louvre a réagi en activant une cellule de crise, évacuant immédiatement la salle où se trouve « La Joconde » et procédant au nettoyage de la vitre blindée aspergée de soupe. Cette nouvelle attaque rejoint une série d’opérations militantes qui ont visé des œuvres dans plusieurs musées à travers le monde.
PROVOCATION MILITANTE ET RÉSISTANCE CIVILE : UN MOUVEMENT CLIMATIQUE ET SOCIAL
Le jet de soupe sur la vitre blindée de « La Joconde » marque ainsi le coup d’envoi d’une campagne de résistance civile initiée par le collectif « riposte alimentaire ». Ce dernier promeut le droit à une alimentation saine et durable, en lançant un appel clair profitable à toutes et tous : la sécurité sociale de l’alimentation durable. Cette action vise à sensibiliser le public et à impulser un changement de société sur le plan climatique et social. Le collectif s’inscrit ainsi dans un mouvement militant qui s’étend à travers le monde, avec des actions similaires ayant eu lieu dans d’autres musées.
Les deux militantes écologistes impliquées dans cet acte de provocation militante ont aspergé la vitre blindée de « La Joconde » pour attirer l’attention sur la nécessité de promouvoir une alimentation saine et durable. Cette action, à la fois symbolique et provocatrice, souligne l’engagement d’un mouvement de résistance civile qui se veut porteur d’une demande claire et bénéfique pour tous.
Tarte à la crème sur la Joconde – France 24
LA PROTECTION DES ŒUVRES D’ART FACE AUX ACTIONS MILITANTES
La protection des œuvres d’art face à ce type d’actions militantes est une préoccupation croissante pour les institutions culturelles à travers le monde. Le vandalisme artistique, bien que motivé par des revendications environnementales et sociales, représente une menace pour le patrimoine artistique et culturel. La multiplication de telles attaques oblige à repenser les dispositifs de sécurité et de protection des œuvres exposées dans les musées.
Le cas de « La Joconde » rejoint celui d’autres œuvres d’art qui ont été la cible d’actions militantes. En octobre 2022, deux jeunes femmes avaient par exemple projeté le contenu de deux boîtes de soupe à la tomate sur le chef-d’œuvre de Van Gogh, les « Tournesols », à la National Gallery à Londres. Ces actions soulignent la nécessité pour les musées de renforcer leurs mesures de protection et de surveillance afin d’assurer la préservation des œuvres.
Les mots clés principaux dans ce texte sont « militantes écologistes », « La Joconde », « Louvre », « provocation militante », « résistance civile », « sécurité sociale », « alimentation durable ».
Pour en savoir plus sur le vandalisme de « La Joconde » et les actions militantes dans les musées :
– Article sur la tarte à la crème sur « La Joconde » : Lien vers France 24
– Article sur l’aspergeage de la soupe sur « Les Tournesols » de Van Gogh : Lien vers France 24