La décision de racheter la filiale ivoirienne de BNP Paribas via un consortium d’établissements publics a été, semble-t-il, prise par Alassane Ouattara lui-même. Selon nos informations, pour atteindre son objectif, le chef de l’État a, dès l’annonce du départ du groupe bancaire français du continent, mis en place une task force, laquelle a travaillé durant plusieurs semaines dans la plus grande discrétion.
Composé du vice-président, Tiémoko Meyliet Koné, du Premier ministre, Patrick Achi, du secrétaire général de la présidence, Abdourahmane Cissé, et du ministre de l’Économie et des Finances, Adama Coulibaly, ce quatuor s’est appuyé sur Youssouf Fadiga, le directeur général de la Banque nationale d’investissement (BNI), qui pilotait officiellement l’opération.
Un levier solide
C’est Adama Coulibaly, le ministre des Finances, qui a été chargé d’informer la BNP de la volonté du