La Russie a annoncé vendredi interdire l’entrée sur son territoire à 62 Canadiens, parmi lesquels des responsables politiques et militaires, des prêtres et des journalistes, en réponse aux récentes sanctions canadiennes ayant visé des personnalités russes.
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Cette décision a été prise «compte tenu du caractère particulièrement hostile du régime du premier ministre (canadien) Justin Trudeau» et en réponse aux actions visant à «insulter non seulement le peuple multinational et multiconfessionnel de Russie, mais aussi les croyants orthodoxes du monde entier», a expliqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le Canada a pris ces derniers mois une série de sanctions contre Moscou en raison du conflit ukrainien, qui ont visé notamment le patriarche Kirill, chef de l’Église orthodoxe russe.
Les personnes sanctionnées par la Russie se sont distinguées par des «activités malveillantes dans la lutte contre « le monde russe » et les valeurs traditionnelles russes», assure le communiqué de la diplomatie russe.
Sur cette liste figurent notamment le porte-parole du ministère canadien des Affaires étrangères, Adrien Blanchard, le prêtre catholique et rédacteur en chef de la revue Convivum, Raymond J. de Souza, le commandant du renseignement des forces armées canadiennes, Michael Charles Wright, ainsi que plusieurs conseillers de la vice-première ministre canadienne Chrystia Freeland et un militant LGBT, Brent Hawkes.
La Russie a déclenché le 24 février une offensive militaire en Ukraine. Cet assaut a provoqué des sanctions occidentales sans précédent contre Moscou, qui a riposté par des mesures similaires.