in

Biden estime que les déclarations de Poutine sur un éventuel recours aux armes nucléaires sont « dangereuses »

Biden estime que les déclarations de Poutine sur un éventuel recours aux armes nucléaires sont « dangereuses »


Image de couverture : Joe Biden en meeting à Syracuse, dans l’Etat de New York, le 27 décembre 2022. MANDEL NGAN / AFP

  • Le monde entre dans sa décennie « la plus dangereuse » depuis la seconde guerre mondiale, a déclaré jeudi, devant le Club de discussion Valdaï, à Moscou, le président russe, Vladimir Poutine, estimant que le conflit en Ukraine était l’illustration de la lutte contre la domination occidentale.
  • Au sujet de l’invasion de l’Ukraine, Poutine a affirmé que le conflit s’inscrit dans ce « changement tectonique de tout l’ordre mondial ». « L’Occident, sans unité claire, n’est pas en mesure de diriger le monde, mais il essaye désespérément, et la plupart des peuples du monde ne peuvent l’accepter », a-t-il déclaré, jugeant que le monde était dès lors en « situation révolutionnaire ». « La Russie ne supportera jamais le diktat de l’Occident agressif, néocolonial », a-t-il ajouté, évoquant des changements « inévitables » dans « l’ordre mondial ».
  • Parlant de la situation économique de son pays, Poutine a jugé que « le pic des difficultés » économiques était « passé ». Selon lui, « l’économie russe s’est adaptée (…). Ce qui se passe est en fin de compte bénéfique pour la Russie et son avenir (…), y compris dans la sphère économique ».
  • A propos de la possibilité d’utiliser l’arme atomique, Poutine a relativisé ses propos passés quant à la possibilité d’utiliser l’arme atomique, estimant qu’il n’avait fait que « répondre » aux menaces de ses adversaires. Dans une interview à NewsNation, Joe Biden a répondu : « s’il n’en a pas l’intention, pourquoi en parle-t-il autant ? ». « Sa façon d’aborder cette question est très dangereuse », a-t-il estimé. Oleksii Reznikov, le ministre de la défense ukrainien, ne croit pas que Poutine utilisera l’arme nucléaire.
  • A propos du développement présumé d’armes biologiques en Ukraine avec l’implication des Etats-Unis, la Russie a demandé une enquête de l’ONU. Ces accusations sont « une pure invention, mise en avant sans l’ombre d’une preuve », a répondu jeudi l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, devant le Conseil de sécurité.
  • De son côté, l’AIEA va mener « une vérification indépendante » sur les accusations russes de « bombe sale » ukrainienne. L’Agence onusienne va visiter « cette semaine » deux sites ukrainiens.
  • Volodymyr Zelensky a approuvé la création de huit autres administrations militaires dans les territoires libérés de l’occupant de la région de Kharkiv et a nommé leurs dirigeants.
  • Les promesses d’aide à l’Ukraine de la part des Etats-Unis et de l’Union européenne s’annoncent « suffisantes » pour 2023, a estimé jeudi la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, en marge d’une conférence organisée par la Commission européenne à Bruxelles.

Retrouvez notre direct d’hier en cliquant sur ce lien.

Lire tous nos articles, analyses et reportages sur la guerre en Ukraine

Décryptages. « L’impact de la guerre en Ukraine est terrible pour les Biélorusses »

Décryptages. Pourquoi les prix du gaz refluent sur le marché européen

Reportage. En Ukraine, un bataillon tchétchène se bat « contre l’impérialisme russe »

Portrait. Elvira Vikhareva, opposante russe envers et contre tout

Actu. « Bombe sale » : au-delà des accusations entre Kiev et Moscou, de quoi s’agit-il ?

Chronique. Gilles Paris : « Le spectre de l’« America first » », le slogan de Donald Trump, est venu flotter sur le conflit ukrainien »

Factuel. Les réponses du « Monde » à vos questions les plus fréquentes

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Prêt A Manger, Del Arte... Quand des restaurants adoptent le modèle Netflix

Prêt A Manger, Del Arte… Quand des restaurants adoptent le modèle Netflix

Restitués par la France à l’Algérie, des restes humains aux origines douteuses

Restitués par la France à l’Algérie, des restes humains aux origines douteuses