Le conflit israélo-palestinien a pris une tournure extrêmement sérieuse au Proche-Orient. Ces dernières 24 heures ont vu l’amplification des hostilités qui ont débordé de Jérusalem et de la Cisjordanie occupée vers d’autres régions. L’escalade a touché le sud du Liban, fief du Hezbollah pro-iranien, le nord d’Israël ainsi que la bande de Gaza, fief du Hamas palestinien, au sud d’Israël. Les ennemis les plus proches de l’État hébreu ont profité des violences dans la mosquée Al-Aqsa pour coaliser leurs forces et rappeler leur menace.
Ces événements ont eu lieu durant le milieu du ramadan et le début de la Pâque juive. Le Hezbollah pro-iranien et le Hamas palestinien ont profité de ce contexte pour se montrer plus menaçants envers Israël. L’escalade des hostilités est d’autant plus inquiétante que les ennemis de l’État hébreu montrent un front uni.
Le Hezbollah pro-iranien a, en effet, agité l’équation de l' »unité des fronts » dans ses derniers discours. Cette stratégie est destinée à mettre en pratique les objectifs du parti sans risquer un conflit sanglant. Le quotidien libanais L’Orient-Le Jour fait état de cette tactique dans un de ses articles.
Le Hamas a non seulement tiré des roquettes depuis Gaza, mais aussi depuis les camps. Cette nouvelle escalade des hostilités inquiète la communauté internationale qui craint une nouvelle vague de violence entre Israël et les Palestiniens.
Les derniers événements mettent en lumière l’instabilité du Proche-Orient et la nécessité de trouver une solution à long terme pour le conflit israélo-palestinien. La situation est d’autant plus explosive que certains acteurs régionaux comme l’Iran et la Turquie soutiennent les organisations terroristes qui attaquent Israël.
D’autres pays de la région commencent à être touchés par l’escalade des violences. Le sud du Liban est devenu un fief pour les partisans du Hezbollah pro-iranien en raison de la faiblesse de l’Etat et de la domination du parti sur certaines régions. Les frappes aériennes israéliennes ont également eu lieu dans cette zone. La proximité de la Syrie, qui subit une guerre civile depuis des années, est également un facteur de risque pour une propagation des hostilités.
En conclusion, l’escalade des hostilités entre Israël et les Palestiniens inquiète la communauté internationale. Les derniers événements qui montrent une mobilisation des ennemis de l’Etat hébreu inquiètent particulièrement. Les pays de la région, notamment la Syrie et le Liban, risquent d’être impliqués dans la spirale de violence. Une solution à long terme doit être trouvée pour mettre fin à ce conflit qui dure depuis plusieurs décennies.
