LE CAS DE DESINFORMATION DE SOUTHPORT : LE PAKISTAN ABANDONNE LES POURSUITES CONTRE FARHAN ASIF
Le Pakistan a abandonné les poursuites contre Farhan Asif, un individu lié à un site web appelé Channel3Now, suite à une enquête qui l’avait lié à la publication d’un article contenant des fausses informations sur un prétendu agresseur. L’article était largement partagé sur les réseaux sociaux, devenant rapidement viral.
LE PROCÈS DU LUNDI ET LES RÉVÉLATIONS DE LA POLICE
Lors de l’audience de lundi, la police a révélé que Farhan Asif était un pigiste pour une chaîne privée et qu’il avait partagé des informations via un autre compte de médias sociaux au Royaume-Uni. Après que la police britannique ait démenti les fausses informations partagées par Asif, celui-ci a supprimé les publications et a présenté des excuses sur Channel3now. Le juge a questionné Farhan Asif sur la nécessité d’être prudent quant aux informations partagées en ligne.
RAISONNEMENTS DE CHANNEL3NOW
Un responsable auto-proclamé de Channel3Now a affirmé que la publication du faux nom était due à une erreur et non à une intention malveillante. Cette publication de fausses informations a provoqué une vague de désinformation après le tragique incident survenu lors d’un cours de danse sur le thème de Taylor Swift le 29 juillet.
CONSEQUENCES DE LA DESINFORMATION
Suite à cet incident, des actes de violence ont éclaté à Southport puis se sont propagés à travers l’Angleterre et l’Irlande du Nord, alimentés par de fausses informations, des idéologies d’extrême droite et des sentiments anti-immigration. Au cours des trois dernières semaines, plus de 500 personnes ont été inculpées en lien avec ces troubles, dont au moins 170 ont été condamnées et nombre d’entre elles ont été incarcérées.
Les conséquences de la propagation de fausses informations, comme dans le cas de Farhan Asif, sont graves et peuvent avoir des répercussions importantes sur la société. Il est essentiel de toujours vérifier ses sources d’information et de ne pas contribuer à la diffusion de rumeurs et de désinformation en ligne.
Pour en savoir plus sur l’affaire Farhan Asif, vous pouvez consulter l’article original ici.