, modifié à
Visé par une main courante déposée par son épouse, le député La France insoumise du Nord Adrien Quatennens annonce ce dimanche, se mettre en retrait de sa fonction de coordinateur de la France Insoumise. Sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon, le leader du mouvement, a tenu à saluer « la dignité et le courage » du député, après cette annonce.
Objectif : calmer la situation. Face à la tempête médiatique après la révélation qu’une main courante a été déposée contre lui, Adrien Quatennens fait le pari de la transparence totale. Dans un communiqué publié ce dimanche midi sur le réseau social Twitter, le député du Nord avoue avoir eu plusieurs disputes avec sa femme depuis qu’elle a annoncé sa volonté de divorcer. Mais encore plus grave, Adrien admet avoir giflé sa femme, l’avoir blessée au coude et lui avoir saisi les poignets violemment.
Bonjour à tout·e·s, après les événements de cette semaine et dans un souci de transparence et d’apaisement, voici ma déclaration officielle. pic.twitter.com/ykwswNB4F5
— Adrien Quatennens (@AQuatennens) September 18, 2022
Des gestes que le député du nord et actuel coordinateur de la France Insoumise dit profondément regretter. Dans son communiqué, le député affirme ne pas être un homme violent au quotidien. Malgré l’honnêteté de la transparence, ces révélations ont déclenché une bombe au sein de La France insoumise.
Soulagement pour certains
Sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon a tenu à « saluer la dignité et le courage » d’Adrien Quatennens avant de lui assurer toute sa confiance. Mais le leader du parti a également apporté son soutien à Céline Quatennens, expliquant « lui donner (s)a confiance et (s)on affection ». Mais pour les autres membres de sa famille politique, l’annonce du député est un soulagement face à la gravité de la situation.
Depuis quelques heures, des voix s’élevaient pour demander à Adrien Quatennens de se mettre en retrait. C’est le cas notamment d’Olivier Faure mais aussi de la députée écologiste Sandrine Rousseau, qui sur Twitter, a appelé le député du Nord « à se mettre en retrait de tout, le temps que la justice se prononce ».