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A moins de 100 jours des Jeux Olympiques, les problèmes d’un système de lutte contre les drones suscitent des inquiétudes.

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À MOINS DE 100 JOURS DES JEUX OLYMPIQUES, LES RATÉS D’UN SYSTÈME DE LUTTE ANTIDRONES INQUIÈTENT

Le système Parade, développé par Thalès pour protéger le ciel parisien des attaques de drones lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 sur la Seine, rencontre des difficultés. Des tests effectués en mars n’ont pas donné satisfaction, révélant des failles dans ce dispositif crucial de lutte contre les engins hostiles. Selon certaines sources, Parade n’a pas atteint les performances attendues, laissant des zones non couvertes et ne détectant qu’un drone sur trois à une distance de 800 mètres.

DÉTECTER, IDENTIFIER, NEUTRALISER

Face à une menace potentielle de drones explosifs survolant une foule de 300 000 spectateurs, le système Parade est censé détecter, identifier et neutraliser les engins hostiles. Avec une flotte estimée à près de 3 millions de drones en France, les autorités mettent en œuvre des mesures de sécurité drastiques pour éviter tout incident pendant les JO. Le consortium Thales et CS Group a remporté un contrat de 350 millions d’euros pour développer Parade, un système modulaire de lutte antidrones. Composé de radars, de caméras et de contre-mesures telles que le brouillage ou l’intervention de drones policiers, Parade se veut une réponse efficace à la menace des engins hostiles.

RETARD À L’ALLUMAGE

Malgré ces efforts, les récents tests ont révélé des lacunes dans le système Parade. La première livraison des six systèmes initialement prévue pour juin 2023 a accumulé des retards, suscitant des interrogations sur la fiabilité de ce dispositif. Des critiques émanant de diverses sources remettent en question la capacité de Thales à améliorer Parade à temps pour les JO. En parallèle, l’armée de l’air explore des alternatives telles que les systèmes antidrones Bassalt, développés par Hologarde, filiale du groupe ADP.

LE DÉFI DE LA LUTTE ANTIDRONES

Avec un environnement urbain complexe et la présence potentielle de nombreux drones, la lutte antidrones à Paris s’avère être un défi de taille pour les forces de sécurité. Malgré les différentes couches de sécurité mises en place, la cérémonie d’ouverture des JO reste un point sensible. L’objectif est de protéger les spectateurs des éventuelles attaques tout en maintenant l’événement. L’utilisation de plusieurs systèmes et la coordination entre les acteurs sécuritaires sont essentielles pour assurer la sécurité durant les Jeux Olympiques.

« AUCUNE MENACE CARACTÉRISÉE »

Alors que l’excitation monte à l’approche des JO de Paris 2024, les autorités restent vigilantes quant à la sécurité de l’événement. Malgré l’absence de menace directe, le contexte international tendu et la montée des tensions dans certaines régions du monde incitent à la prudence. La décision de maintenir la cérémonie d’ouverture sur la Seine est prise, mais des plans de repli sont envisagés en cas de nécessité. La sécurisation des Jeux reste une priorité absolue, avec des mesures adaptées en fonction de l’évolution de la situation.

Pour plus d’informations sur ce sujet, vous pouvez consulter les articles suivants :
– Lutte antidrones : la France se dote de brouilleurs nouvelle génération
– JO de Paris-2024 : des lasers antidrones à la vidéosurveillance algorithmique, la tech fait ses jeux
– La vidéosurveillance algorithmique à l’épreuve des JO 2024
– Cérémonie d’ouverture des JO 2024 à Paris : Macron évoque des plans de repli en cas de menace terroriste
– Attentat de Moscou : le Tadjikistan, maillon faible de l’Asie centrale face aux jihadistes de l’EI

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