LES NOUVEAUX LOBBYISTES POSITIFS – FORBES FRANCE
Les lobbyistes commis d’office, tels que Flora Ghebali et Valérie Gramond, sont des figures de proue dans la transformation de la société vers une approche plus durable et éthique. Flora Ghebali, à travers des initiatives telles que La Fourmilière, cherche à mobiliser les citoyens pour mener des expérimentations sur divers projets à Paris. D’un autre côté, Valérie Gramond propose un concept novateur de "lobby commis d’office", s’inspirant du système judiciaire pour permettre aux associations et entreprises engagées de participer à la construction des lois et de rééquilibrer le rapport de force face aux lobbyistes industriels traditionnels.
UNE VISION A LONG TERME
Pour ces femmes, le lobbying ne se résume pas à une quête de pouvoir ou d’argent, mais à la défense de valeurs et d’une vision à long terme pour une économie durable. Elles défendent des idées telles que la réorientation des investissements de l’Union européenne vers des énergies plus durables et l’éco-conditionnalité des subventions publiques, exigeant un engagement clair en faveur de pratiques respectueuses de l’environnement.
Avec le développement des nouvelles technologies, le lobbying prend une nouvelle dimension, offrant une plus grande ouverture, accessibilité et décentralisation des processus de décision. Flora Ghebali souligne l’importance de l’information des citoyens pour influencer les décisions politiques et contrer la montée du populisme. Une confiance renouvelée entre le citoyen et l’État est essentielle pour instaurer un dialogue constructif et positif.
DES CHIFFRES SIGNIFICATIFS
Selon des données récentes, seulement 1% des associations et entreprises françaises pourraient créer un effet de bascule en soutenant des lois ambitieuses, démontrant ainsi le potentiel de transformation et d’influence des nouveaux modèles de lobbying. A titre d’exemple, l’Association française des entreprises privées, principale lobby industrielle, influence les lois avec moins de 120 entreprises, soulignant le déséquilibre actuel dans les processus de décision.
Les nouveaux lobbyistes positifs comme Flora Ghebali et Valérie Gramond représentent une alternative éthique et transparente au lobbying traditionnel, mettant en avant le bien commun et la durabilité comme des priorités absolues. Leur engagement témoigne d’une volonté de transformation profonde de nos sociétés vers un modèle plus juste et respectueux de l’environnement.
Pour en savoir plus sur ces nouvelles approches du lobbying positif, consultez les articles suivants :
- La Fourmilière, une place d’expérimentation parisienne
- Valérie Gramond et le concept de "lobby commis d’office"
En tant que nouveaux lobbyistes positifs, ces femmes incarnent un changement radical dans la façon dont le lobbying est perçu et pratiqué, ouvrant la voie à une gouvernance plus inclusive et responsable.