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John Kelly : Pourquoi Harris est passée de la « joie » à qualifier Trump de « fasciste ».

JOHN KELLY: POURQUOI HARRIS EST PASSÉE DE LA ‘JOIE’ À QUALIFIER TRUMP DE ‘FASCISTE’

Le mercredi après-midi, Kamala Harris s’est tenue devant la résidence du vice-président à Washington DC et a lancé une attaque cinglante contre son adversaire présidentiel républicain. Qualifiant Donald Trump de "de plus en plus déséquilibré et instable", elle a cité les commentaires critiques de John Kelly, l’ancien chef de cabinet de la Maison Blanche de Trump, dans une interview du New York Times. Le vice-président a cité Kelly décrivant Trump comme quelqu’un qui "entre certainement dans la définition générale des fascistes" et qui avait parlé favorablement d’Hitler à plusieurs reprises.

Dans la dernière ligne droite des campagnes politiques – en particulier une aussi serrée et âpre que la course présidentielle de 2024 – il y a une tendance naturelle pour les candidats à devenir négatifs. Les attaques tendent à être plus efficaces pour motiver les partisans à se rendre aux urnes et perturber les campagnes adverses. Pour Harris, cependant, la critique plus virulente envers Trump contraste avec le message plus optimiste et "joyeux" des premiers jours de sa campagne. Alors qu’elle avait averti lors de la convention démocrate d’un président Trump sans garde-fous, Harris s’était largement éloignée du message central de la campagne du président Joe Biden selon lequel Trump représentait une menace existentielle pour la démocratie américaine.

Selon le stratège politique Matt Bennett du groupe démocrate centriste Third Way, il est clair pourquoi Harris a rapidement amplifié le portrait sombre de Trump par Kelly comme un homme aux tendances autoritaires. En effet, la campagne de Trump a rapidement accusé la candidate démocrate de colporter des mensonges. Elle est de plus en plus désespérée, a déclaré le porte-parole Steven Cheung, car "elle est dans une impasse et sa campagne est en ruines".

La stratégie de Harris de s’attaquer vivement à Trump pourrait être controversée, mais elle est motivée par la volonté de mobiliser son électorat et de perturber le camp adverse lors de cette lutte intense pour la Maison Blanche. Alors que les attaques peuvent sembler agressives, Harris espère ainsi renforcer sa position et inspirer ses partisans à se mobiliser en faveur de sa candidature.

Il est évident que cette étape de la campagne nécessite une stratégie agressive pour faire face à un adversaire aussi redoutable que Trump. En se concentrant sur les faiblesses et les défauts du président sortant, Harris cherche à convaincre un électorat persuadé de l’urgence de mettre fin à la présidence de Trump. Son changement de ton, passant de la "joie" à qualifier Trump de "fasciste", souligne l’importance cruciale des enjeux de cette élection pour l’avenir de l’Amérique.

En conclusion, la décision de Harris de s’engager dans une attaque frontale contre Trump semble être un choix stratégique réfléchi dans un climat politique intense et polarisé. Sa volonté de faire face à l’adversité avec détermination et fermeté pourrait être un atout majeur dans la dernière ligne droite de cette campagne présidentielle cruciale pour l’avenir de la nation. Il reste maintenant à voir comment cette stratégie audacieuse de Harris influencera le résultat final des élections et l’avenir politique des États-Unis.

Pour en savoir plus sur cette actualité, vous pouvez consulter les articles sur Kamala Harris et Donald Trump et la campagne présidentielle de 2024.

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