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L’ancien fugitif Thierry Ascione condamné à dix-huit ans de prison pour complicité dans des meurtres.

L'ex-fugitif Thierry Ascione condamné à dix-huit ans de prison pour complicité d'assassinats


THIERRY ASCIONE CONDAMNÉ À DIX-HUIT ANS DE PRISON POUR COMPLICITÉ D’ASSASSINATS

En octobre 2024, l’ex-fugitif Thierry Ascione a été reconnu coupable de complicité d’assassinats et d’escroquerie dans la mort d’un couple de restaurateurs français au Guatemala en décembre 1991. Cette affaire, qui remonte à plus de trente ans, a finalement abouti à une condamnation à dix-huit ans de prison par la cour d’assises de Paris. Thierry Ascione, âgé de 65 ans, avait été condamné par contumace à la réclusion criminelle à perpétuité en juin 2001 pour son implication dans l’assassinat de Bernard Béreaud et Marie-Antoinette Perriard, propriétaires de restaurants réputés dans la capitale guatémaltèque.

UNE IMPLICATION ACTIVE DANS UN CRIME ATROCE

La cour d’assises a décidé de prononcer une peine plus sévère que ce qu’avait requis le parquet, allant au-delà des quinze ans de réclusion demandés. Selon les juges, Thierry Ascione a joué un rôle actif dans la planification de l’assassinat du couple de restaurateurs en décembre 1991. Même s’il nie toujours sa participation à ce crime, il a toutefois reconnu avoir encaissé un chèque de 80 000 dollars provenant du compte de l’une des victimes, après le double homicide.

UNE FUGUE DE PLUS DE VINGT ANS

Après son arrestation en Thaïlande en 1995, Thierry Ascione avait été extradé en France et placé en détention provisoire. Cependant, il avait réussi à s’échapper avant son procès, restant en cavale pendant vingt ans. C’est en 2021, en Indonésie, que les autorités l’ont appréhendé, suite à une avarie sur son voilier. Cette arrestation fortuite a mis fin à l’une des plus longues cavales françaises et a permis à la justice de rendre son verdict dans cette affaire complexe.

L’importance de la justice et de la persévérance dans ce dossier ne peut être sous-estimée. Elle souligne la lutte contre l’impunité et la nécessité de rendre des comptes, même des décennies après les crimes commis. La condamnation de Thierry Ascione est un rappel que la justice peut être rendue, même après un long parcours judiciaire parsemé d’embûches.

Pour en savoir plus sur cette affaire et suivre les développements du dossier, vous pouvez consulter cet article sur Franceinfo [https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/justice-proces/meurtre-d-un-couple-au-guatemala-un-francais-juge-pour-complicite-d-assassinat-apres-20-ans-de-cavale_6810841.html]. N’hésitez pas également à visionner le reportage sur la fin de la cavale de Thierry Ascione sur France 2 [https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/complement-d-enquete/video-quand-une-tempete-met-fin-a-l-une-des-plus-longues-cavales-francaises_5647595.html].

Ainsi, cette condamnation marque un tournant dans une affaire longtemps restée sans résolution, soulignant l’importance de la justice et de la persévérance dans la lutte contre l’impunité.

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