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Les États-Unis ont lancé des frappes sur le Yémen, l’Irak et la Syrie.

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LES FRAPPES DES ÉTATS-UNIS AU YÉMEN, EN IRAK ET EN SYRIE

Le 28 janvier, un drone a frappé une base en Jordanie, tuant trois soldats américains et en blessant plus de 40. L’attaque a été attribuée par Washington à des groupes pro Iran. Les États-Unis ont répliqué vendredi par des frappes de représailles contre des forces d’élite iraniennes et des groupes armés pro iraniens en Irak et en Syrie, mais n’ont pas frappé le territoire iranien. L’Irak comme la Syrie ont condamné ces frappes, tandis que l’Iran a estimé qu’elles n’auraient “d’autre résultat que d’intensifier les tensions et l’instabilité”.

Les frappes au Yémen
Le ministère de la Défense britannique a indiqué que ses avions avaient notamment frappé deux stations utilisées pour diriger des drones de reconnaissance et d’attaque. Plus tôt samedi, les États-Unis avaient déjà annoncé avoir procédé à des frappes au Yémen, ciblant six missiles antinavires des Houthis “prêts à être lancés contre des navires en mer Rouge”, selon le Commandement américain pour le Moyen-Orient (Centcom). L’armée américaine a également détruit huit drones vendredi au large du Yémen et quatre au sol afin de “protéger la liberté de navigation” des attaques des Houthis. Les Houthis ont commencé à s’en prendre au trafic maritime en mer Rouge en novembre, disant viser des navires liés à Israël “en solidarité” avec les Palestiniens dans la bande de Gaza, ravagée par la guerre entre Israël et le Hamas. Les forces américaines et britanniques ont répliqué par des raids contre les rebelles, qui ont depuis également désigné les intérêts américains et britanniques comme des cibles légitimes.

Les frappes en Irak et en Syrie
La colère contre la campagne d’Israël à Gaza, qui a commencé après une attaque meurtrière du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, ne cesse d’enfler au Moyen-Orient. À la demande de la Russie, qui a accusé Washington de “semer le chaos” au Moyen-Orient, le Conseil de sécurité de l’Onu doit se réunir en urgence ce lundi. “Nous devons envoyer le signal le plus clair possible à l’Iran que ce qu’il fait par l’intermédiaire de ses mandataires est inacceptable”, a déclaré le chef de la diplomatie britannique David Cameron, dans un entretien au Sunday Times. “Vous les avez créés, vous les avez soutenus, vous les avez financés, vous leur avez fourni des armes, et vous serez en fin de compte tenus responsables de ce qu’ils font”, a déclaré M. Cameron.

Les mots clés principaux de ce texte incluent les États-Unis, les frappes, le Yémen, l’Irak, la Syrie, les Houthis, l’Iran, la Russie, Israël, les drones et la bande de Gaza. Les mots clés secondaires incluent la liberté de navigation, la campagne d’Israël à Gaza, la colère au Moyen-Orient et le Conseil de sécurité de l’Onu.

Pour plus d’informations, consultez [Les Etats-Unis mènent des frappes de représailles en Irak et en Syrie] (https://www.lalibre.be/international/moyen-orient/2024/02/02/les-etats-unis-menent-des-frappes-de-represailles-en-irak-et-en-syrie-QULLGOZ46ZGEJOWVEWTDFQGI5M/).

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