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«ça va être dur jusqu’à la fin de l’été» pour les produits alimentaires, prévient Macron

«ça va être dur jusqu'à la fin de l'été» pour les produits alimentaires, prévient Macron



Emmanuel Macron a rappelé dans une interview publiée dimanche dans « Le Parisien » que la situation serait difficile « jusqu’à la fin de l’été » en ce qui concerne les prix des produits alimentaires, qui constituent l’un des principaux moteurs de l’inflation actuelle en France.

Le président français a déclaré que « les prix des aliments » seront « durs jusqu’à la fin de l’été », alors que les prix de l’alimentation ont continué d’augmenter de manière spectaculaire, atteignant 15,9% en mars (après 14,8% en février) en glissement annuel. En raison de ces hausses fulgurantes, l’inflation a atteint 5,7% en mars en France, principalement due à l’envolée des prix des produits alimentaires.

Face à cette situation, Emmanuel Macron a plaidé pour que « le travail paye mieux », renvoyant la balle aux « employeurs » et au « dialogue social ». Le chef de l’État a également déclaré que « le salaire minimum continue d’augmenter, les autres salaires doivent suivre, et cela fait partie des sujets que nous avons mis à la négociation ».

Les produits frais, tels que les fruits et légumes, ainsi que les produits non-frais, tels que le pain, les céréales, la viande, le fromage, le chocolat ou les boissons, sont concernés par cette tendance inflationniste qui touche l’ensemble du pays.

François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a souligné que les prix des denrées alimentaires étaient très élevés en mars et que cette tendance devait continuer pendant un certain temps. Selon les projections 2023-2025 de la Banque de France, l’inflation alimentaire a remplacé l’inflation énergétique comme principal moteur de la hausse des prix, atteignant son pic « vers la fin du premier semestre ». Les prix augmenteraient ensuite plus lentement, mais « on ne prévoit pas de baisse des prix de l’alimentation à l’horizon de notre projection », a averti Matthieu Lemoine, l’un des auteurs de ces projections.

Cependant, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a affirmé qu’il n’était pas prêt à discuter des salaires au niveau national. « Il y a une forte inflation et les salariés demandent légitimement des augmentations de salaires », a-t-il admis. Mais « cela doit être discuté au niveau des branches et des entreprises », a-t-il ajouté en réponse à une question concernant les discussions qui pourraient avoir lieu avec les organisations syndicales après la promulgation de la réforme des retraites.

Bien que les prix des produits alimentaires soient actuellement très élevés en France, la situation devrait continuer à se stabiliser à l’avenir. En attendant, les consommateurs et les petits commerçants doivent faire face à ces hausses de prix, tandis que les employeurs doivent trouver des solutions pour répondre aux besoins de leurs employés.

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