A Paris, même moins nombreux, des jeunes mobilisés « jusqu’au retrait »
Alors que la pluie commence à tomber, avenue de l’Opéra, l’interfac se tient prête. Cette fois placés en tête de cortège, les jeunes s’organisent et chantent – « Etudiants en colère, y’en a marre de la galère » – pour tenter de motiver les troupes. A 14 h 30, le soleil est revenu, la marche débute enfin. « Purée y’a pas grand monde », peste un étudiant. Mais les jeunes présents n’en perdent pas moins leurs motivations. « On ira jusqu’au retrait, c’est sûr », glisse une étudiante, militante au Poing Levé. « Constitutionnelle ou pas, cette loi on veut pas », chantent les étudiants. « Pour moi, on n’en est qu’au début », affirme Marie, étudiante à Paris-Saclay. « Ce qui est sûr, c’est qu’on est face à une mobilisation inédite depuis trois mois », souligne la jeune femme.
En s’éloignant du cortège de tête, on retrouve un deuxième cortège jeune qui défile non loin des bannières de syndicats étudiants et lycéens. Derrière la banderole du lycée Buffon défile une trentaine d’élèves qui ont bloqué leur établissement « pour la première fois depuis 10 ans », assure, Ephram Strzalka-Belœil, vice-président de La Voix Lycéenne.
« C’est vrai que le nombre de lycées bloqués baisse ». 200, ce 13 avril, selon le syndicat lycéen. « Mais ce sont de nouveaux profils qui sont dans la rue », souligne le militant, qui rappelle aussi « qu’un certain nombre de lycéens sont déjà en vacances. C’est un chiffre honorable, alors qu’on est déjà à la douzième journée de mobilisations ». Pour Ephram Strzalka-Belœil, peu importe la décision du Conseil constitutionnel – même s’il n’est pas très optimiste -, les lycéens vont continuer à se mobiliser. « Contre la réforme des retraites mais aussi Parcoursup, le nouveau bac, les annonces sur le lycée pro… autant de raisons de continuer à descendre dans la rue », assure-t-il. « Le gouvernement ne peut plus compter sur la jeunesse, la rue oui ».
Le 13 avril, malgré la pluie, les jeunes mobilisés ont défilé à Paris contre la réforme des retraites. L’interfac se tient prête, placée en tête de cortège et motivée par la chanson « Etudiants en colère, y’en a marre de la galère » pour motiver les troupes. À 14 h 30, le soleil réapparaît et la marche commence. Alors qu’un étudiant peste « Purée y’a pas grand monde », les jeunes présents gardent leurs motivations intactes, certains glissant que « On ira jusqu’au retrait, c’est sûr », ou encore chantant « Constitutionnelle ou pas, cette loi on veut pas ». Une étudiante, militante au Poing Levé, souligne que « Ce qui est sûr, c’est qu’on est face à une mobilisation inédite depuis trois mois ».
En s’éloignant du cortège de tête, on trouve un deuxième cortège composé uniquement de jeunes, défilant non loin des bannières de syndicats étudiants et lycéens. Derrière la banderole du lycée Buffon, une trentaine d’élèves ont bloqué leur établissement « pour la première fois depuis 10 ans », assure Ephram Strzalka-Belœil, vice-président de La Voix Lycéenne.
Le nombre de lycées bloqués décroît, ce 13 avril, et le syndicat lycéen en décompte 200. Mais pour Ephram Strzalka-Belœil, les nouveaux profils présentés lors de la manifestation sont plus importants que le nombre. Il rappelle que « qu’un certain nombre de lycéens sont déjà en vacances. C’est un chiffre honorable, alors qu’on est déjà à la douzième journée de mobilisations » et que, bien que sceptique quant à la décision du Conseil constitutionnel, les lycéens vont continuer à se mobiliser. « Contre la réforme des retraites mais aussi Parcoursup, le nouveau bac, les annonces sur le lycée pro… autant de raisons de continuer à descendre dans la rue », explique-t-il, en ajoutant que « Le gouvernement ne peut plus compter sur la jeunesse, la rue oui ».