La presse internationale critique la police française dans sa gestion des manifestations contre la réforme des retraites. Des observateurs étrangers ont exprimé leur inquiétude sur l’utilisation excessive de la force par les agents français. Le Conseil de l’Europe, par le biais de la commissaire aux droits de l’homme, Dunja Mijatovic, a déclaré que les actes de violence de certains manifestants ne justifient pas la répression policière.
La réapparition de brigades motorisées telles que la Brigade de répression de l’action violente motorisée (BRAV-M) a également été critiquée. Plusieurs médias ont rapporté des enregistrements montrant des agents proférant des menaces, des intimidations et des injures racistes à l’égard de jeunes manifestants. Cette brigade rappelle douloureusement les Pelotons de voltigeurs motorisés (PVM) dissous en 1986 après le décès de Malik Oussekine lors d’une manifestation étudiante.
La violence policière a également été dénoncée après qu’un policier ait frappé un manifestant au visage. La manifestation du 25 mars à Sainte-Soline a également été marquée par des affrontements violents entre la police et les manifestants. La Ligue des droits de l’homme (LDH) a dénoncé plusieurs cas d’entrave par les forces de l’ordre à l’intervention des secours.
Des médias internationaux ont observé de près les méthodes de maintien de l’ordre en France, notamment la réapparition des lanceurs de balles de défense (LBD) qui ont causé de grands ravages en 2019. De nouvelles manifestations sont prévues partout en France ce jeudi 6 avril.