Le groupe État islamique (EI, également connu sous le nom Daesh), défait en Irak et en Syrie, a annoncé ce 30 novembre la mort de son chef, Abou Hassan al-Hachimi al-Qourachi, précisant qu’il avait été tué « en combattant les ennemis de Dieu ».
Dans un message audio, le porte-parole du groupe jihadiste, Abou Omar al-Muhajir, a déclaré qu’un nouveau « calife des musulmans », Abou Al-Hussein al-Husseini al-Qourachi, avait été nommé. Le porte-parole du groupe ne précise pas dans son message les circonstances de la mort du chef du groupe, un Irakien. Il ne donne pas non plus d’indication sur le nouveau chef du groupe, qui porte le même nom Al-Qourachi que son prédécesseur, qui se réfère à la tribu du prophète Mahomet, dont le « calife » autoproclamé doit être un descendant.
Trois leaders tués depuis 2019
Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Irak et en Syrie, et la conquête de vastes territoires, l’EI a vu son « califat » autoproclamé être renversé sous le coup d’offensives successives dans ces deux pays, respectivement en 2017 et 2019. Depuis, l’organisation a plusieurs fois été déstabilisée par la mort ou la capture de ses dirigeants.
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Le premier chef de l’EI, Abou Bakr al-Baghdadi al-Qourachi, avait été tué lors d’un raid américain en 2019 en Syrie et son successeur, Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi, a été éliminé au mois de février dans une opération des forces spéciales américaines dans le nord-ouest du pays.
(avec AFP)