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Immobilier à La Baule, une demande toujours aussi forte

Immobilier à La Baule, une demande toujours aussi forte


Bénéficier de vastes plages de sable blanc, d’une ville construite au sein d’une pinède a un prix ! A La Baule (Loire-Atlantique), dont le nom complet est La Baule-Escoublac, il faut compter en moyenne 7 000 euros le mètre carré pour un appartement mais, en front de mer, les prix moyens se situent plutôt aux alentours de 12 000 euros le mètre carré. Des prix similaires à ceux de Paris !

Concernant les maisons, le ticket d’entrée est d’environ 800 000 euros, mais les maisons familiales avec un petit jardin dépassent facilement 1,5 million d’euros. « Pourtant la demande ne se dément pas et les prix de l’immobilier ont augmenté fortement cette année avec une hausse de 17,3 % pour les appartements anciens et de 19,6 % pour les maisons anciennes », affirme Diane Boeglin-Dallier, notaire à Saint-Nazaire.

Construite dans une pinède au XIXe siècle, La Baule compte 18 000 habitants l’hiver et 180 000 l’été. La ville vit essentiellement du tourisme « même si cela a changé avec le Covid qui a incité un nombre non négligeable de personnes à s’installer à l’année, ce qui est une bonne nouvelle pour la ville », se réjouit Franck Louvrier, maire de La Baule-Escoublac. En témoigne l’augmentation de 4,7 % d’enfants scolarisés à la dernière rentrée scolaire.

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Le front de mer, fortement construit avec de grands immeubles dans les années 1970, ne semble pas non plus décourager les acquéreurs qui apprécient la vue imprenable sur la mer. Les prix immobiliers y sont d’environ 12 000 euros le mètre carré. « Même si ces immeubles ne sont plus au goût du jour, ils sont très bien entretenus, de grands architectes les ont construits et ils font maintenant partie de notre patrimoine », défend Franck Louvrier.

Le quartier de la plage Benoît

Cette période de forte urbanisation est d’ailleurs terminée avec la protection de chacun des arbres de la ville et des espaces verts. De plus, l’océan au sud et le parc naturel régional de Brière, au nord, limitent fortement la possibilité de construire. Le foncier disponible se fait rare, ce qui entretient des prix élevés avec des difficultés de logement notamment pour les saisonniers. La ville essaie cependant de dégager des terrains pour la construction de quelques programmes neufs.

Même si les prix sont élevés partout à La Baule, le quartier le plus onéreux est celui de la plage Benoît avec ses maisons bauloises typiques et ses petits immeubles d’habitation au milieu des pins. Il faut compter 9 000 euros le mètre carré, et même 13 000 euros pour une maison, « mais certaines n’ont pas de prix et se vendent uniquement par le bouche à oreille », rappelle Ronan Pradeau, directeur Bretagne Sud chez Sothebys International Realty.

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