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Ryan Poehling derrière des légendes

Ryan Poehling derrière des légendes


Jeff Petry monopolisait l’attention dans le petit vestiaire de l’équipe adverse au Centre Bell, lundi. À moins de deux mètres à la droite du défenseur, il y avait un autre ancien joueur du Canadien en Ryan Poehling. 

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Choix de premier tour, 25e au total, du CH en 2017, Poehling porte maintenant l’uniforme des Penguins. Il a pris la route de la ville de l’acier en même temps que Petry le 16 juillet dans un échange qui a envoyé le défenseur Mike Matheson à Montréal. 

« Quand Kent Hughes [le directeur général du CH] m’a téléphoné pour m’annoncer l’échange vers Pittsburgh, j’ai trouvé ça rafraîchissant, a reconnu l’Américain de 23 ans. J’ai connu des hauts et des bas avec le Canadien. Je cherchais encore mon rôle à Montréal. Je n’ai pas réussi à trouver ma place avec le Canadien. Je peux repartir sur de nouvelles bases à Pittsburgh. Mentalement, je crois que cet échange représente une bonne chose. »

Talents générationnels

Sans dire qu’il désirait à tout prix partir du Québec, Poehling croit que ce changement lui sera bénéfique. 

« C’est excitant, je suis heureux d’obtenir un nouveau départ, a-t-il dit. Nous avons une bonne équipe et j’ai du plaisir avec les Penguins. Il y a des talents générationnels au sein de ce vestiaire. Je peux apprendre d’eux. Je reste un jeune joueur et je veux apprendre des [Sidney] Crosby, [Evgeni] Malkin et [Jeff] Carter. »

À Pittsburgh, Poehling a hérité du poste de quatrième centre. À ses deux premiers matchs, il a joué un peu plus que 12 minutes, obtenant des missions en désavantage numérique. 

« Je connais mon rôle. Je me retrouve après Crosby, Malkin et Carter. Il n’y a rien de mal à ça. Je sais qu’ils seront dans la formation comme les trois premiers gars au centre tous les soirs. Pour ma part, je dois me battre pour conserver ma place. »

« C’est génial de côtoyer d’aussi bons centres, a-t-il poursuivi. Ils sont de très bons joueurs, mais aussi de bonnes personnes. Je veux prendre de petits trucs de chacun des trois gars. Ils m’aideront à m’améliorer. »

« De plus en plus confortable »

Mike Sullivan avait le sourire aux lèvres en parlant de Petry, mais aussi en décrivant le possible impact de Poehling au sein de sa formation. 

« Ryan remplit le rôle d’un joueur de soutien, a dit l’entraîneur-chef du club de la Pennsylvanie. Il joue au sein de nos deux derniers trios. Il est bon en infériorité numérique et il gagne ses mises en jeu. Il est de plus en plus confortable avec notre système aussi. Son jeu devient plus instinctif, il comprend mieux les concepts de notre équipe.

« Il patine bien, il a un bon physique et il est responsable défensivement. Il est un autre joueur qui cadre bien avec notre système. Il a aussi une dimension offensive, il y a de la place pour une croissance dans son jeu. » 

Un souper avec Gallagher et cie 

Auteur d’un tour du chapeau à son premier match avec le Tricolore le 6 avril 2019 contre les Maple Leafs de Toronto, Poehling a fait la navette entre Montréal et Laval lors des deux dernières saisons. Il n’a jamais réussi à s’établir à temps plein avec le grand club. 

« Je n’ai pas de regrets sur mes jours à Montréal, a-t-il répliqué. J’ai vraiment adoré mon passage avec le Canadien. Est-ce que j’ai connu la carrière que je souhaitais à Montréal ? Non. Mais j’ai grandi de cette expérience, j’ai fait face à de l’adversité et je me suis fait de bons amis. J’ai soupé avec Brendan Gallagher, Jake Evans et Joel Edmundson dimanche soir. »

Pour ajouter à l’anecdote du souper, c’est Gallagher qui a payé pour le groupe. 



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